24 Heures de Spa-Francorchamps 2013 : Frank Stippler futur vainqueur ?

Geoffroy Barre : Après les 24 Heures de Daytona et les 24 Heures du Nurburgring, voila les 24 Heures de Spa-Francorchamps ! Les épreuves de 24 Heures nécessitent une préparation particulière, plus physique ?

Frank Stippler : Non, pas spécialement, en fait je suis toujours plus ou moins la même procédure, comme chaque année. Course à pied, vélo, course… puis course à pied, vélo, course ! La préparation ne change pas !

G-B : Dans chaque championnat, qu’il s’agisse du FIA GT Series, du VLN, comme du Grand-AM ou des Blancpain Endurance Series, tu es sur le podium au moins une fois ! Un souvenir particulier sur cette première partie de saison 2013 ?

F-S :Signer la pole position pendant les 24 Heures du Nurburgring reste un grand moment ! Au delà du fait d’être en pole sur le circuit du Nürburgring Nordschleife, c’est l’expérience en elle-même qui me laisse un grand souvenir. Avoir un tour clair avec une GT3, c’était quelque chose de très spécial parce que c’est une occasion rare. En 2012, j’ai couru la session de qualification TOP40 dans le trafic…

G-B : La pole position au Nurburgring est spéciale !  Le format « TOP 40″ (ndlr : 40 voitures lâchées à intervalle régulier pour 3 tours chrono), est-ce quelque chose que tu aimes en tant que pilote ?

F-S : Oui, parce que c’est la meilleure solution pour sortir un « vrai » tour de qualification équitable qui n’est pas tellement influencé par le trafic, mais repose sur la performance pure de la voiture et du pilote. C’est pour moi une façon équitable de se battre pour le meilleur temps. 

G-B : Parlons des 24 Heures de Spa-Francorchamps. La pression y sera à son maximum, car c’est le sommet de la saison Blancpain Endurance Series ?

F-S : Non, en tant que pilote de course et sportif, vous voulez être aussi bon que possible à chaque fois… la pression est toujours la même. J’avoue que la pression au cours des dernières années au Nürburgring était à son maximum, je pense (ndlr : sponsors, médias). A Spa-Francorchamps, nous avons gagné plusieurs fois la classe GT3, mais jamais eu la victoire contre les GT2. Nous avons finalement remporté ce succès la saison dernière lorsque toutes les meilleures équipes privées et les constructeurs tournaient avec des GT3 les uns contre les autres pour la première fois. Concernant la pression, de toute façon, quand on pilote une Audi, c’est pour gagner…

G-B : D’ailleurs, Audi veut gagner encore, et encore…BMW et le team Marc VDS sont rapides, comme certaines McLaren. Comment vois tu la course ?

F-S : Je pense que tous les constructeurs engagés officiellement ont au moins une ou deux voitures qui sont assez rapides pour aller chercher la victoire. C’est en fonction des conditions météorologiques que cela se joue souvent à Spa-Francorchamps, mais aussi de la tactique, de la vitesse… Je vois entre 15 et 20 voitures qui sont en mesure de gagner la course. Ce sera à nouveau une course difficile. Cette course possède le plus haut niveau de concurrence possible avec près de 70 voitures en compétition avec des équipes professionnelles et des pilotes de grand talent. Une situation unique, il n’y a qu’à consulter la liste des engagés pour s’en convaincre.

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