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24 Heures du Mans : Toyota solide leader devant Audi avant la nuit

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 16/06/2014 à 10:47 GMT+2

Alors que Le Mans entrait dans la nuit, samedi, la Toyota n°7 menait fermement la course devant les deux Audi encore en course, la n°2 devant la n°1.

Nakajima, Sarrazin, Würz - Toyota #7 - Qualification 3 - 24 Heures du Mans 2014

Crédit: Toyota Motorsport GmbH

A 22h20, la Toyota n°7 pilotée par Kazuki Nakajima était toujours en tête des 24 Heures du Mans. La TS040 auteure dans les mains du Japonais de la pole position avait bouclé 109 tours et menait avec 1'50" d'avance sur l'Audi R18 n°2 de Marcel Fässler, un tour sur l'Audi n°1 de Marc Gené et deux tours sur la Porsche n°20 de Mark Webber.
A 15h00, c'est Alexander Würz, lauréat de la classique en 2009 sur Peugeot, qui a assuré un leadership incontestable, construisant une avance d'une demi-minute sur la l'Audi n°2 d'André Lotterer. Après 1h30 de course, sa progression a été stoppée par une neutralisation de 43 minutes suite à l'accident ayant éliminé l'Audi n°3 et endommagé la Toyota n°8, revenue en piste en septième position à huit tours, et la Ferrari GT n°81. L'épreuve a ensuite repris peu avant 17h30, avant une nouvelle interruption à cause d'une violente averse, à 17h49. C'est là que l'équipe a décidé de rappeler la n°7 pour la confier à Stéphane Sarrazin.
C'était extrêmement difficile de survivre
Malheureusement, le Français a pris la relève au plus mauvais moment : bloqué en bout de pit lane pendant la neutralisation, il a vu la Porsche n°20 de Timo Bernhard ressortir à temps des stands pour passer en tête. Plus rapide, il l'a finalement reprise à l'arrêt de la 919 à 19h05. Stéphane Sarrazin s'est ensuite arrêté, à 19h17, sans perdre les commandes. Il les a ensuite cédé à Kazuki Nakajima, qui n'a fait qu'accroitre son leadership.
"Au départ, tout était parfait et sous contrôle : la voiture fonctionnait bien", a raconté Würz. "L'équilibre était plutôt bon et j'ai pu m'échapper. Puis il s'est mis à pleuvoir et c'était extrêmement difficile de survivre. J'ai eu vraiment pas mal d'aquaplanage en ligne droite. Heureusement, la voiture est restée droite et j'ai pu rester sur la piste. Grâce à l'entraînement lié à la sécurité que j'ai suivi, je savais que dans cette situation je devais relâcher l'embrayage pour rester droit et c'est ce que j'ai fait."
Je n'y voyais rien
"Ce fut un début éprouvant pour moi", a de son côté commenté Stéphane Sarrazin. "J'ai fait un quadruple relais, et mon premier, sur le mouillé, a été sur le fil du rasoir. Quand je suis ressorti des stands, après la neutralisation, j'étais derrière la n°20 et d'autres autos, et je n'y voyais rien ; il y avait tellement d'eau dans la ligne droite ! J'ai dû pris beaucoup de temps pour dépasser ces voitures afin d'éviter tout problème. Après ça, la piste a séché et elle était très bien. La voiture avait un bon équilibre, j'ai donc attaqué sans cesse pour creuser l'écart."
Derrière la voiture japonaise, l'Audi n°2 faisait tout pour rester à une minute, la n°3 ayant déjà concédé plus d'une boucle des 13,629km du Circuit de la Sarthe.
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