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Vainqueur avec la n°2 (Bernhard-Bamber-Hartley), Porsche règne toujours au Mans

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/06/2017 à 17:08 GMT+2

24 HEURES DU MANS - Au terme d'une course très mouvementée, la Porsche de Timo Bernhard, Earl Bamber et Brendon Hartley a remporté la 85e édition des 24h du Mans, dimanche. Reléguée à 19 tours samedi soir, la n°2 est parvenue à coiffer les Oreca LMP2, la n°38 du Jackie Chan DC Racing et la n°13 de Vaillante Rebellion, 2e et 3e. Ce qui offre un troisième succès de rang à Porsche.

La joie du clan Porsche à l'arrivée des 24 Heures du Mans.

Crédit: Getty Images

Porsche peut garder le trophée des 24 Heures. Dimanche à 15h00 sur le circuit des 24 Heures, la firme allemande a en effet remporté au Mans la plus grande classique de l'Endurance pour la troisième année consécutive, la 19e fois de son histoire inégalée dans la Sarthe.
Dominateur en 2014, verni en 2015, le blason de Zuffenhausen a enlevé une 85e édition haletante avec la seule de ses deux 919 encore en course, la n°2 des Néo-Zélandais Earl Bamber et Brendon Hartley, et de l'Allemand Timo Bernhard. En ayant roulé moins de 23 heures effectives...

56e à 19 tours...

Samedi à 18h31, au 58e tour de course, Earl Bamber était rentré au stand pour 1h05 de réparation sur le système hydride. Repartie en piste en 56e position avec 19 tours de retard, elle n'avait théoriquement aucune chance de triompher à l'instant où Toyota, pas échaudée par son drame de l'année précédente, menait un train d'enfer avec ses TS050 n°7 et 8. Porsche ne savait qu'une chose : les 24 Heures sont une épreuve d'humilité et ce n'était pas le moment de pavoiser. Avec sa 919 n°1, elle était déjà bien contente de suivre le rythme nippon.
La Porsche n°2 immobilisée aux stands samedi en début de soirée
Les scénarios les plus improbables ne prenaient sûrement pas en compte cette malédiction qui a invariablement renvoyé Toyota dans le camp des perdants. En moins d'une demi-heure, la n°9 rejoignaient peu après minuit la n°7 sur la liste des abandons. Sur touchette, crevaison et incendie pour la TS050 de Nicolas Lapierre et système de récupération d'énergie (freins) pour le véloce et exemplaire Kamui Kobayashi.
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Message de détresse, larmes et abandons : le résumé d'une nuit en enfer pour Toyota

La LMP2 du Jackie Chan DC Racing en tête pendant plusieurs heures

La troisième et dernière Toyota rescapée, la n°8 de Sébastien Buemi, Anthony Davidson et Kazuki Nakajima, retournée en piste après une partie de mécanique de trois heures, la n°1 pouvait parader en tête, désormais devant une cohorte de LMP2, la catégorie inférieure de prototypes moins rapides de dix secondes par boucle de 13,629km. Mais là encore, c'était sans considérer l'imprévisible, l'abandon en larmes d'André Lotterer sur bris de boîte de vitesses à 11h41.
L'Oreca LMP2 n°38 propulsée en tête avec le débutant vendéen Thomas Laurent, révélation à 19 ans de cette édition, une autre course commençait, malheureusement perdue d'avance pour l'équipage du Jackie Chan DC Racing, propriété de l'acteur de film d'action. La "rush hour" vouée à l'échec, Ho-Pin Tung rendait sagement les armes au passage de l'Allemand Timo Berhnard sur la n°2, à 13h53, soit à 1h07 du drapeau à damier !
Cette édition 2017 friande en rebondissements, un énième coup de théâtre affectait cette fois l'Alpine LMP2 n°35, sortie de la piste en même temps que du podium. A 38 minutes de l'arrivée, c'est la Vaillante Rebellion LMP2 n°13 qui entrait dans le Top 3 avec Nelson Piquet Jr au volant.
Mais on n'était pas au bout de nos émotions : à l'amorce du dernier tour en classe GT, l'Aston Martin n°97 venait à bout de la Corvette n°63, freins à l'agonie, pour s'offrir la victoire. Le clou du spectacle d'une édition 2017 qui n'aura pas manqué de piment.
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