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Tréluyer, Duval, Dumas et Sarrazin, quatre vainqueurs français en puissance

Stéphane Vrignaud

Publié 13/06/2015 à 00:08 GMT+2

24 HEURES DU MANS - Romain Dumas (Porsche), Benoît Tréluyer, Loïc Duval (Audi) et Stéphane Sarrazin (Toyota) ont tous une chance de victoire.

Audi #7, Porsche #19 - 24 Heures du Mans 2015

Crédit: AFP

Romain Dumas (Porsche 919 n°18)

Palmarès : victoire en 2010 avec Audi
Romain Dumas, 37 ans, a le statut de pilote officiel Porsche depuis plusieurs années. Avant le retour en 2014 de la marque dans la catégorie où se joue la victoire (LMP1), il se partageait entre des épreuves GT avec Porsche et en LMP1 avec Audi aux 24 Heures.
C'est à l'occasion d'un prêt consenti par Porsche à Audi, autre marque du groupe VAG, qu'il a remporté l'épreuve en 2010, en compagnie des Allemands Timo Bernhard et Mike Rockenfeller.
Après l'édition mancelle 2012, il s'est consacré entièrement au développement de la 919.
Ecclectique comme Stéphane Sarrazin, le pilote d'Alès participe régulièrement à des rallyes avec une Porsche, notamment le Rallye Monte-Carlo. Il a aussi succédé à Sébastien Loeb au palmarès de la course Pikes Peak, en 2014.
Il court ce week-end avec l'Allemand Marc Lieb, qu'il connait très bien, et le Suisse Neel Jani, qui a qualifié la 919 en pole position.
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Dumas, Lieb, Jani (Porsche #18) après leur pole position aux 24 Heures du Mans 2015

Crédit: Panoramic

Benoît Tréluyer (Audi R18 n°7)

Palmarès : victoire en 2011, 2012 et 2014 avec Audi
Le natif d'Alençon a fait le tour avec un succès des formules de course au Japon (GT, monoplace) avant d'intégrer l'Endurance dans son agenda. C'est ainsi qu'il a couru pour la première fois au Mans en GT, sur une Viper, en 2002. C'est là qu'Henri Pescarolo l'a remarqué et fait monter en catégorie reine, le LMP1, en 2004. Et c'est au volant d'une Peugeot 908 version "client" qu'il a tapé dans l'oeil de Wolfgang Ullrich, le directeur d'Audi Motorsport, qui se trompe très rarement…
La suite est un rêve avec des trois victoires, invariablement avec ses copains André Lotterer et Marcel Fassler. Et un exemple de modestie renouvelé. Comme en 2014, où il dit après avoir bouclé le relais triomphal : "Je voudrais remercier mes coéquipiers. J'aurais aimé qu'ils finissent la course aussi car ils ont fait tout le boulot cette nuit. J'ai eu des relais faciles, toujours à assurer et à garder le rythme. Ils ont attaqué et pris des risques sans faire une seule erreur pendant toute la nuit, je leur tire mon chapeau. Ils ont vraiment fait un super boulot. Les mécaniciens ont toujours réagi très rapidement. La stratégie, les ingénieurs. J'ai vraiment pas l'impression d'avoir été celui qui a fait le meilleur travail. Bien sûr j'y ai participé, mais je pense que la victoire est à toute l'équipe. Ça fait vraiment plaisir de la partager et c'est de là que vient l'émotion."
Une émotion qu'il pourrait bien connaître encore dimanche…
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Benôit Tréluyer (Audi) lors des 24 Heures du Mans 2013

Crédit: Audi Motorsport

Loïc Duval (Audi R18 n°8)

Palmarès : victoire en 2013 avec Audi
Le pilote de Chartres n'a pas hésité à s'exiler au Japon en 2006 pour se faire remarquer dans la championnat local de monoplaces. Il s'est ensuite tourner vers l'Endurance avec Oreca. Cinquième en 2011 au volant d'une 908, il a rejoint Audi au retrait de Peugeot.
L'édition 2013 fut celle de la consécration, au volant de la voiture qu'il partageait avec le légendaire Tom Kristensen à l'occasion de la 9e et dernière victoire du Danois, et avec le Britannique Allan McNish. "Il fallait être avec les vieux pour gagner !", déclara-t-il alors.
Gravement accidenté en essais le mercredi précédent la course en 2014, il fut contraint au forfait.
Il revient cette année associé au Brésilien Lucas di Grassi et au Britannique Olivier Jarvis.
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Allan McNish, Wolfgang Ullrich, Tom Kristensen et Loic Duval sur le podium en 2013

Crédit: AFP

Stéphane Sarrazin (Toyota TS 040 n°2)

Palmarès : 2e en 2007 et 2009, 3e en 2011 avec Peugeot, 2e en 2013 avec Toyota
Une pointe de vitesse reconnue et le palmarès peut-être le plus frustrant qui soit, forcément. Natif d'Alès - comme Romain Dumas, Stéphane Sarrazin est quand même entré dans l'histoire des 24 Heures du Mans en signant la pole position trois années consécutives (2007-2009).
Recruté par Toyota après le retrait de Peugeot, il connait deux abandons (2012, 2014) et une arrivée en 3e positions, en 2013.
Les moyens investis par la marque japonaise ne permettaient pas à la TS040 d'évoluer autant que les Porsche et Audi, il attaque la 83e édition en outsider avec l'expérimenté autrichien Alexandre Würz et le Britannique Mike Conway.
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Sarrazin, Nakajima, Würz (Toyota) après la qualification des 24 Heures du Mans 2014

Crédit: Toyota Motorsport GmbH

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