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Nicolas Armindo et ses défis pour la saison 2014

ParEndurance Magazine

Publié 28/02/2014 à 13:35 GMT+1

De notre partenaire ENDURANCE magazine

Nicolas Armindo et ses défis pour la saison 2014

Crédit: Endurance Magazine

Discret. Rapide. Très rapide. Nicolas Armindo n’est pas le pilote le plus démonstratif dans les paddocks. Celui qui a jusqu’à maintenant réalisé une bonne partie de sa carrière en Allemagne, notamment via la Porsche Cup outre-Rhin ou encore le championnat ADAC GT Masters, va réaliser en 2014 une saison complète.
Porsche Cup Française, GT Tour et European Le Mans Series avec le team IMSA Performance Matmut, rien que ça. Un quatrième programme pourrait même suivre pour ce passionné appliqué, qui se focalise sur son plaisir, aller vite. Il nous a confié quelques minutes pour parler de sa trajectoire en endurance.
Plus de 30 courses, 2014 s’annonce comme un vrai défi. « Quand on est passionné, c’est comme cela qu’il faut faire. C’est du boulot, mais c’est mon plaisir » explique Nicolas Armindo à l’évocation de ce programme. Voila maintenant 10 ans qu’il a quitté la monoplace pour basculer en GT. 10 ans, le bon moment pour faire un bilan de la situation. 10 ans, le temps nécessaire pour se construire des relations, nouer des amitiés, et arriver à ce programme aussi fort ? Oui, Nicolas Armindo a bâtit son palmarès en étant régulier, rapide. Jamais passé pilote officiel Porsche, alors qu’il est au niveau de bien des titulaires, il n’en tient pas rigueur aux décideurs.
Son truc ? Bosser, aller vite, participer à la vie de l’équipe, et répéter le tout, encore. « Je suis discret. Je ne suis pas sur Facebook, je ne suis pas sur Twitter, on me voit nul part. J’estime que pour être pilote professionnel, ce qui compte c’est le travail fourni et les résultats en piste. Je mets ma volonté au service de l’écurie. J’ai des qualités, j’ai des défauts. Aujourd’hui, beaucoup de pilotes sont politiciens, ils s’en sortent bien. C’est bien. Moi j’ai un caractère entier, je dis les choses. Je ne fais pas de politique, Je ne parle pas pour ne rien dire.« . Pour Nicolas Armindo, l’essentiel est sur la piste, pas en dehors. Cette facette très professionnelle, qui met toutefois de côté les impératifs de communication, l’a pourtant handicapé. « Ça m’a desservi car on ne pense pas toujours à moi dans les écuries d’usine ». Porsche sait souffler son nom lorsqu’un volant est vaquant mais ne l’a jamais couronné de l’aura de pilote usine. « On a tous le même rêve, ce n’est pas trop tard, qui sait, je vais peut être y arriver« .
Nicolas Armindo ne fait pas de la course automobile pour gagner des milliers d’euros et flamber au volant d’une voiture improbable. « Mon plaisir c’est de bien préparer mon week-end de course, me lever tôt, monter dans la voiture et faire le job. Ce que j’aime, c’est quand à la fin de la journée les mécaniciens me tapent dans la main pour me dire que j’ai été bon. Regarder la voiture, la préparer, c’est mon kiff« .
Disposant d’une grande expérience, Nicolas Armindo a eu la chance de rouler avec les Ford GT1, les Corvette GT1, une grande variété de Porsche. Depuis 2011 et une participation à Daytona, Nicolas Armindo connaît le frisson que provoquent les courses de 24 Heures. Déjà vu au départ des 24 Heures de Daytona, des 24 Heures du Mans et des 24 Heures de Spa-Francorchamps, il ne cache pas son attirance pour ces épreuves de longue durée. « Les 24 Heures je pourrais en faire tous les week-end. La tactique, être malin, c’est un truc que j’aime, je trouve ça classe« .
Nicolas Armindo a roulé aux Etats-Unis, en France, en Europe. Vu chez NGT, chez Magnus Racing, il a croisé les chemins de Sean Edwards (avec qui il avait le même ingénieur, décédé il y a peu) et d’Allan Simonsen. Voir partir des concurrents, des « collègues de bureau », cela donne la rage, un surplus de motivation ? « Non, pas de rage. Je ne pilote pas avec la rage, car on commet des erreurs. 2013 fut une année triste avec les départs de Sean et d’Allan. Ils connaissaient le risque, nous connaissons le risque. Cela fait partie de la course automobile. Jusqu’à l’accident de Sean, je faisais gracieusement des cours de pilotage, non pas pour aller vite, mais pour aider des pilotes à conduire en sécurité, à se faire plaisir sur circuit tout en gardant le contrôle. J’ai eu un accident en tant que passager l’été dernier, cela aurait pu être tragique mais finalement cela s’est bien terminé. Puis, ensuite, Sean est parti. J’ai décidé d’arrêter là les cours« .
Discret. Rapide. Très rapide. Nicolas Armindo a une tête bien remplie, et des projets par milliers. Lui qui confie avoir « une vie simple » compte tout de même, selon ses dires, « plus de 50 m linéaire de casquettes Michelin dans le garage« . En 2014, avec le team IMSA Performance Matmut, il va essayer de gagner quelques nouvelles casquettes, et de beaux trophées… « Je suis très heureux de retrouver Raymond (ndlr : Narac, la patron de l’équipe) et de partir à la conquête de tous ces défis. C’est un immense honneur d’être dans cette équipe, cela représente beaucoup pour moi« . De nouvelles lignes devraient s’écrire sur son palmarès.
Crédit Photo : Geoffroy Barre, Christian Barre, Pierre-Yves Riom
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