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380 chevaux, VW en moins, Toyota en plus, Ogier sur Ford : le WRC bouge

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 20/01/2017 à 11:40 GMT+1

WRC 2017 - Le Mondial s'est offert un renouveau cet hiver à travers la défection de VW et un règlement plus attrayant.

Sébastien Ogier (VW) lors du gala de remise des prix FIA à Vienne le 2 décembre 2016

Crédit: AFP

380 chevaux

Pour relancer la discipline, la FIA a voulu dynamiser les voitures en augmentant la puissance de 300 à 380-390 chevaux et la taille des ailerons pour donner un aspect plus agressif aux bolides. Le résultat d'ensemble est une réussite : il évoque les mythiques Groupe B des années 80 interdites pour leur dangerosité.

Départ de Volkswagen, retour de Toyota

Il n'était pas prévu de perdre Volkswagen sur la liste des engagés mais un scandale industriel planétaire de tricherie sur les normes de pollution des moteurs Diesel a obligé à faire des économies. Dans ces cas-là, c'est toujours le budget sportif qui disparaît en premier et le programme de l'équipe quadruple champion du monde en titre n'y a pas coupé.
Cette défection imprévue est compensée numériquement par l'arrivée de Toyota et c'est une bonne nouvelle : le constructeur, qui s'est essayé sans succès à la Formule 1 et bute encore - avec une certaine poisse - sur la dernière marche des 24 Heures du Mans, considère le WRC comme partie de son ADN. Néanmoins, Tommi Mäkinen, patron de Gazoo Racing, n'a pas eu les mêmes moyens pour recruter et la nouvelle Yaris va demander du temps pour révéler son potentiel. Pour preuve, Sébastien Ogier l'a testée et a finalement choisi de ne pas donner suite.

Ogier chez Ford

Après quatre ans de domination avec VW, Sébastien Ogier se retrouve donc dans une équipe indépendante - Ford M-Sport - qui ne bénéficie que d'un faible soutien de la marque de Detroit. Le Français attaque la saison en challenger des pilotes Huyndai avec quand même des chances de victoire. La fiabilité de la Fiesta fera le reste, ou non. Un titre serait un événement : le dernier pilote sacré sur une Ford s'appelle Ari Vatanen, en 1981.

Un n°1 mondial moins pénalisé sur la route

En 2016, Sébastien Ogier a été tellement pénalisé par le règlement qui lui imposait de rouler en premier - donc de nettoyer la trajectoire sur terre - le vendredi et le samedi qu'il n'a pas remporté la moindre épreuve six rallyes de suite, ce qui ne lui était jamais arrivé. Voir des outsiders parader à sa place et se disputer la victoire a fini a posé la question de l'équité sportive.
Pour 2017, les autorités et les principaux participants sont convenus de revenir à l'ancienne formule imposant d'ouvrir seulement le vendredi.

Une power stage plus importante

Désormais, le Top 5 de la power stage récompensera les cinq pilotes les rapides (contre les trois meilleurs auparavant) selon le barème : 5, 4, 3, 2 et points.

Les deux meilleures voitures d'un constructeur dans les points

La FIA a ouvert le système de points aux deux meilleures voitures engagées par un constructeur. Auparavant, il fallait désigner deux voitures pour marquer des points au championnat des constructeurs. La mesure tend à récompenser des marques faisant l'effort d'engager trois voitures.
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