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Et de 24 pour Loeb

ParAFP

Publié 30/04/2006 à 23:30 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) a géré son avance sur Petter Solberg (Subaru) pour cueillir dimanche sa 24e victoire en Mondial.

Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a signé, dimanche au rallye d'Argentine, son 4e succès d'affilée de la saison, confortant encore un peu plus sa domination en tête du Championnat du monde. Le pilote de l'équipe Kronos n'a pratiquement pas eu d'adversaire à sa mesure lors de cette sixième manche du Mondial disputée dans la province de Cordoba et se détache au classement des pilotes avec 21 points d'avance sur le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS).
Ses deux principaux rivaux, Grönholm et le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), ont tour à tour baissé pavillon, trahis par leurs mécaniques et la maîtrise du double champion du monde en titre qui remporte ainsi sa 24e victoire en WRC et se rapproche inexorablement du record détenu par l'Espagnol Carlos Sainz (26).
Grönholm a abdiqué dès la 2e journée après un problème de transmission (ES8), laissant Loeb et Solberg en découdre pour la victoire finale. Mais le Norvégien, finalement 2e, n'a jamais pu contester l'hégémonie du Français avant d'être lui-même victime d'ennuis avec sa boîte de vitesse et d'un choix de pneumatiques hasardeux, samedi.
Une marge appréciable
Loeb a ainsi abordé avec une marge appréciable (43 sec 1/10e) les quatre dernières spéciales de dimanche, incluant deux super-spéciales de 2,2 km disputées dans le stade de Cordoba devant près de 48.000 spectateurs dont la légende du football argentin Diego Maradona.
Comme la veille, il a pu rouler à l'économie et s'est permis de perdre respectivement 3 sec 3/10e (ES19) et 6 sec 9/10e (ES20) sur Solberg avant la dernière "parade" devant un public déchaîné. "Ce matin (dimanche), j'ai essayé de rouler prudemment tout en ne perdant pas trop de temps, a-t-il déclaré. La voiture a été parfaite tout au long du rallye et l'équipe a effectué un travail formidable. On fait notre meilleur début de saison et on creuse l'écart au Championnat sur Grönholm. C'est une très bonne opération par rapport à nos rivaux."
Solberg avait, lui, dans la bouche le goût amer de la défaite, une de plus face au "cannibale" Loeb. "J'aurai eu de grandes chances de gagner si la voiture avait bien marché, s'est-il lamenté. Mais on s'est toujours battu. Ce sont de petits détails qui ont fait la différence. Cela arrive."
Grönholm marque le pas
Si le Norvégien s'avouait déçu par sa deuxième place, la seconde après celle décrochée au Mexique au mois de mars, il revient néanmoins à une position plus respectable au Championnat du monde (4e), mais à 38 longueurs de Loeb. Autant dire un gouffre. Quant à Grönholm, 10e malgré ses soucis techniques, il ne doit son petit point, glané uniquement pour son équipe, qu'à la règle du "super rallye" qui lui a permis de repartir comme si de rien n'était samedi et reste le dauphin de Loeb au Mondial. Le géant blond marque cependant singulièrement le pas depuis ses deux succès initiaux au Monte-Carlo et en Suède.
Loin derrière, l'Italien Gigi Galli (Peugeot 307) en a profité pour se hisser sur le podium et a mis fin à une disette de huit années pour ses compatriotes, en étant le premier Transalpin à pareille fête depuis la 2e place de Piero Liati (Subaru Impreza) au rallye San Remo en 1998.
Galli se classe juste devant le pilote de la formation OMV-Peugeot-Norvège, l'Autrichien Manfred Stohl (4e). Le Norvégien Henning Solberg, autre membre du "Team Bozian" a eu moins de chance. Sa voiture s'est arrêtée net lors de la dernière super-spéciale et termine 7e.
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