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Champagne pour Citroën

ParAFP

Publié 30/10/2005 à 11:30 GMT+1

La marque aux chevrons a officiellement remporté le titre Constructeurs grâce à l'abandon de la Peugeot de Marcus Grönhölm en Espagne, samedi. En tête, Sébastien Loeb poursuit sur sa lancée de vendredi. Le Français s'est adjugé trois spéciales sur les cin

Eurosport

Crédit: Eurosport

Beau samedi pour Citroën et Sébastien Loeb. Non seulement le Français reste solidement installé en tête de la course devant son coéquipier François Duval, mais le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), qui pointait en troisième position à l'issue de la dernière spéciale, a renoncé sur la liaison. Une semaine après avoir été trahi par la boîte de vitesses de sa 307, Gronholm était cette fois stoppé par une surchauffe moteur (radiateur percé) alors qu'il tentait de rallier le parc d'assistance.
Un ultime rebondissement qui ouvre grand les portes d'un troisième sacre constructeurs à la marque au Chevron. Derrière les intouchables Xsara, l'hécatombe a en tout cas frappé la meute des poursuivants. Tour à tour, Gigi Galli (Mitsubishi Lancer) dans l'ES8, Daniel Sola (Ford Focus) dans l'ES9 et Toni Gardemeister (Ford Focus) dans l'ES10 étaient partis à la faute. Alex Bengué, lui, avait été victime de la boîte de vitesses de sa Skoda Fabia (ES8).
Au tour de Galli
Après le calvaire des Subaru Impreza la veille, la sortie de Solberg et les tonneaux suivis d'un incendie de Stéphane Sarrazin, l'horizon s'était éclairci derrière le trio de tête. Une aubaine dont profitaient Mikko Hirvonen (Ford Focus), Xavier Pons, sur la Citroën Xsara de la structure belge Kronos, future destination certainement de Loeb en 2006, Roman Kresta (Ford Focus) et Nicolas Bernardi (Peugeot 307), tous heureux de remonter au classement et récupérer les places d'honneur.
Vendredi, Sola s'était illustré en subtilisant un scratch à Loeb. Sans que cela porte chance à l'Espagnol. Samedi, c'était Galli qui connaissait le même sort. En franchissant la ligne d'arrivée, l'Italien partait dans un mur, renonçait. Décidément, il ne fait pas bon se mettre en travers de la route du double champion du monde encore impérial de talent et de sagesse.
Dans cette ES8 laissée à Galli, Loeb avait su freiner ses ardeurs sur un terrain rendu particulièrement piégeux par les caprices de la météo, de gros nuages, des routes humides après les pluies de la nuit, des points de corde salis par les voitures de devant. Son avance le lui permettait. Après trois nouveaux meilleurs temps (ES9, ES10, ES11) sur les cinq du jour, le Français laissait même à Hirvonen la dernière spéciale du jour (ES12).
Gérer.. et gagner
"On ne pouvait pas espérer mieux, analysait Loeb. Pour l'instant tout se passe à merveille. J'ai géré, d'autant que certaines spéciales étaient délicates, j'ai pas mal assuré. Après, sur celles qui étaient plus rythmées, j'ai attaqué un peu plus pour me faire plaisir. Globalement, tout s'est bien passé." Avec près d'une minute d'avance sur Duval, et plus de deux sur Gronholm, la voie était royale pour Loeb.
"Comme samedi, il va me falloir rouler par rapport aux autres, ne pas perdre trop de temps et rester dans leurs performances. Dimanche, il faudra profiter de notre avance pour pouvoir en lâcher peut-être un petit peu. Et gagner... ", promettait le double champion du monde. Gérer son avance, assurer le dernier, Loeb a maintenant l'habitude. Et si cela ne lui plaît que moyennement, il s'y plie néanmoins avec une certaine satisfaction.
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