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Loeb en beauté

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ParEurosport

Publié 17/10/2004 à 14:00 GMT+2

Sébastien Loeb et son co-pilote Daniel Elena (Citroën Xsara) sont devenus champions du monde WRC à l'issue du Rallye de France, dimanche, à Ajaccio. Citroën avait conservé son titre Constructeurs le matin. L'Estonien Markko Martin (Ford Focus) a remporté

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Crédit: Eurosport

[17/10/04] - Le couronnement d'une classe immense et d'une saison d'anthologie. Pour sa deuxième saison complète en Championnat du monde des Rallyes, Sébastien Loeb a décroché à 30 ans le titre suprême dimanche, à l'issue du Rallye de France, qu'il a terminé à la deuxième place derrière l'Estonien Markko Märtin (Ford Focus).
Les plus belles photos de la saison de Sébastien Loeb
L'Alsacien, consacré dix ans après Didier Auriol (Toyota), est le premier sacré au volant d'une voiture française, la Citroën Xsara WRC, qu'il a développée jusqu'à la conduire au titre Constructeurs en 2003, au sacrifice de ses intérêts personnels, puis d'un deuxième, que la firme de Satory s'était assuré dimanche matin avec le concours de Carlos Sainz, après l'abandon de la Ford de François Duval.
"C'est incroyable de me dire : 'Je suis le champion du monde'. C'est génial pour tout le monde. Ce qui me fait presque le plus de plaisir, c'est de voir le bonheur que cela procure aux gens autour de nous. C'est vraiment un grand moment", a déclaré Sébastien Loeb, à l'arrivée.
toute l'équipe.
Expert des épreuves à fort coefficient d'adhérence, le pilote de Haguenau avait remporté son premier rallye WRC en 2002, sur le bitume allemand. Doué d'une remarquable faculté d'adaptation, l'ancien gymnase de haut niveau -de là viennent sa condition physique et son calme olympien- a concrétisé ses progrès sensationnels en 2004 sur la neige et la terre, au point de réaliser un très rare doublé Monte-Carlo/Suède, parcours alliant respectivement bitume et neige, et neige et glace.
L'une des plus belles paires championnes
En Principauté, il avait une fois de plus formé avec son complice Daniel Elena un tandem d'une efficacité redoutable. Le navigateur monégasque l'avait guidé dans un épais brouillard, où toute faute dans l'annonce des notes ou la précision des informations couchées sur le carnet promettaient une sortie de route aussi immédiate que définitive.

Et puis, "Seb" a aussi ajouté cette année à sa carte de visite son premier rallye "terre", à Chypre, où il avait bénéficié du déclassement de Marcus Grönholm (Peugeot 307). Avant de mettre tout le monde d'accord sur la terre turque.
Bitume, neige-glace, terre : Sébastien Loeb et Daniel Elena ont gagné sur toutes ces surfaces, composant l'une des plus belles paires championnes du monde dans toute l'histoire du Mondial.
"Pour moi, le pilotage est avant tout une question de feeling" , juge Sébastien Loeb. "Que ce soit sur la terre, sur la neige, sur l'asphalte, ce sont certes des styles de pilotage un peu différents mais, s'il y a une technique à apprendre, à connaître, ce n'est que le feeling. Personnellement, je me suis toujours senti à l'aise sur la terre, j'ai toujours aimé ça, glisser."
Tutoyer la limite sans jamais la dépasser et savoir redimensionner ses ambitions en fonction des circonstances est aussi la grande force du nouveau champion du monde. Son vécu encore insuffisant en Nouvelle-Zélande et Finlande, Sébastien Loeb avait rapidement décidé d'y assurer la 4e place. Victime d'un seul abandon -une pierre cachée au Mexique-, le Français a autrement achevé tous ses week-ends de compétition à la première place (5 fois) ou à la deuxième(6), dont les quatre dernières épreuves, repoussant ainsi le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), auquel il succède.
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