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Rallye d'Australie : Sébastien Ogier (VW) se rapproche du titre mondial

Julien Pereira

Mis à jour 14/09/2014 à 12:45 GMT+2

Solide vainqueur du Rallye d'Australie, Sébastien Ogier (VW) a fait un nouveau pas vers son deuxième titre de champion du monde WRC. S’il affiche la même maitrise pour s’imposer en Alsace, il sera sacré.

Sébastien Ogier (VW) célébré en vainqueur au Rallye d'Australie 2014

Crédit: AFP

En remportant le Rallye d’Australie ce dimanche avec 6’’8 d’avance sur son coéquipier Jari-Matti Latvala, Sébastien Ogier (VW) s’est idéalement placé pour être sacré sur ses terres, au prochain rendez-vous du Mondial (3 au 5 octobre). Avec cette sixième victoire de la saison et sa 22ème en carrière, il n’a jamais été aussi proche de décrocher une deuxième couronne mondiale. "Maintenant, une victoire sera suffisante pour obtenir le titre. Ce serait magnifique de le remporter en France" s’est réjoui le Gapençais.
Pour faire la différence, l’ancien pilote Citroën s’est montré plus inspiré que son adversaire concernant le choix des gommes. Sur la plus longue spéciale du Rallye (ES11 Nambucca 2, 48,92 km) samedi, le Haut-Alpin a mieux senti le coup que le Finlandais, qui s’attendait à quelques averses. "La bonne option était de chausser quatre pneus 'dur' sur cette spéciale. J’avais trois 'dur' et un 'tendre', ce n’était donc pas le meilleur choix, mais je suppose qu’il était meilleur que celui de Jari", a déclaré le Gapençais. Latvala, lui, avait opté pour deux pneus 'dur' à l’avant, et deux 'tendre' à l’arrière. (voir l'article)
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Sébastien Ogier (VW) file vers sa deuxième victoire au Rallye d'Australie

Crédit: AFP

Après avoir pris les commandes, Ogier a contrôlé

Sorti leader après la deuxième journée en enchainant quatre scratches consécutifs, Ogier a profité de l’inversion de l’ordre de passage pour calquer son rythme sur celui de son unique concurrent. Malgré un écart très réduit au général, le Français a parfaitement su alterner scratches et chronos modérés pour conserver sa position tout en limitant les risques d’erreurs et de casses.
"Cette année, je n’aurais pas pu dominer comme l’an passé. Jari-Matti était très fort, mais je savais que ça irait en ne faisant pas d’erreur. J’ai essayé d’être concentré jusqu’au bout, d’attaquer quand il n’y avait pas de piège et d’être plus prudent dans les portions délicates. Je ne gagne pas avec beaucoup d’écart, mais c’est suffisant. C’est un autre pas vers le titre", a-t-il confirmé. Avec 50 points d’avance au classement, il peut déjà mettre le champagne au frais.
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