Elena obligé de s'énerver

Daniel Elena : Oui, ce week-end a été spécial, c'était très difficile de copiloter Sébastien. Sur la route les conditions étaient très mauvaises, je pense que ça a été difficile pour tous les copilotes en raison des nombreux changements d'adhérence. Mais pour moi c'était dur aussi à la fin des spéciales: à chaque fois que Sébastien arrivait dans les zones de presse tous les journalistes lui sautaient dessus...

D.E. : J'ai dû pousser mon coup de gueule vendredi midi au point de regroupement parce que tous les journalistes se sont précipités, j'étais en train de bosser sur mes notes et ils ont presque claqué la portière sur moi ! Après ça a été mieux. Le problème c'est que moi je dois pointer dans une minute précise, si je pointe en retard ce sont des secondes de pénalité, donc moins de chances de victoire. Tout le week-end Sébastien a aussi été sollicité par des fans qui avaient parfois fait beaucoup de kilomètres pour avoir un autographe ou une photo. Mais heureusement il gère bien, sinon j'aurais été obligé de pousser tout le monde et je l'aurais attrapé par le col ! Bon, maintenant Sébastien a gagné, il est champion du monde donc c'est parfait.

D.E. : Aujourd'hui (dimanche) il fallait beaucoup de concentration, il ne fallait pas faire d'erreurs. La course a été normale, mais c'est hors de la voiture que ce n'était pas normal ! Maintenant tous les championnats sont joués, ça va être génial, tout le monde va pouvoir se lâcher dans les deux derniers rallyes.