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"Pas d'autre solution"

ParAFP

Mis à jour 14/04/2011 à 12:10 GMT+2

Sven Smeets, le team manager de Citroën Racing, explique pourquoi il a fallu acheminer les voitures et le matériel par bateau jusqu'à Haïfa et les circonstances qui ont conduit à accumuler trois jours de retard.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on en arrive à ce retard ?
Sven Smeets : Après le Portugal (fin mars), on a vu qu'il y avait de gros problèmes en Syrie et la direction du groupe PSA a décidé qu'on ne pouvait pas passer par la Syrie. On a eu des délais très courts et on est tombé sur un bateau qui allait à Haïfa (Israël), directement depuis l'Italie. Il vient juste d'arriver (mercredi à mi-journée), avec trois jours de retard, parce qu'il est d'abord tombé en panne de moteurs le premier jour, donc il a dû continuer à demi-vitesse. Quand il est arrivé (en vue d'Haïfa) mardi soir, la mer était trop violente, puis les petits bateaux qui devaient l'accompagner ce matin étaient pris par l'armée, donc il a dû attendre midi pour rentrer au port et décharger le matériel.
Aviez-vous une autre solution pour venir en Jordanie ?
S.S. : C'est de la malchance, et il n'y avait pas d'autre solution dans les délais qu'on avait pour arriver ici, pour Citroën, Ford, Michelin et North One (ndlr : le promoteur du WRC), une fois annulé le passage par la Syrie qui était trop dangereux. Sinon, on n'aurait pas pu venir du tout. On a eu l'aide de l'ambassade de Jordanie pour que les formalités de douane ne prennent pas trop de temps. Si tout va bien, on devrait avoir les camions ici ce soir (au parc d'assistance, au bord de la mer Morte)". Les organisateurs et la Fédération internationale de l'automobile (FIA) nous ont assuré que toutes les mesures de sécurité avaient été prises, pour tout le monde, on n'a pas vu trop de choses pour le moment, pas beaucoup de police ou d'armée sur les routes, donc on pense que la situation est bonne ici.
Quelles sont les impératifs de l'organisateur et des constructeurs ?
S.S. : Nous devons faire les vérifications techniques, c'est obligatoire, et on a tous besoin de faire rouler les voitures avant de partir sur les spéciales, au moins sur quelques kilomètres, pour voir si tout va bien. Elles sont actuellement en mode avion pour pouvoir être chargées sur des palettes. Il faut donc changer les amortisseurs et beaucoup d'autres choses. L'organisateur tient absolument à sa cérémonie de départ (ndlr: à Jerash, près des vestiges romains), on veut l'aider pour que ses sponsors soient contents, et on se dirige peut-être vers une demi-étape jeudi. Je pense que ce sera le maximum qu'on pourra faire et ça n'aura pas beaucoup de conséquences, car il n'y avait que 70 km de spéciales au programme de jeudi, donc les écarts n'auraient pas été très importants en fin de journée. On ne pouvait pas prendre de décision tant que les camions n'étaient pas sur la route, entre Haïfa et ici.
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