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Hirvonen aime et déteste

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/01/2012 à 23:06 GMT+1

Il y a quatre semaines, Mikko Hirvonen découvrait sa Citroën DS3. Le Finlandais, ex-Ford, était aussi enthousiaste vis-à-vis de son bolide que craintif à l'idée de débuter au Monte-Carlo.

0108 - Clip Hirvonen - Monte Carlo

Crédit: Eurosport

Mikko Hirvonen était monté pour la première fois dans sa Citroën DS3, le 14 décembre dernier. Gracieusement libéré par Ford WRT avant le terme même de son contrat, fixé au 31 décembre. A un moins du début du Mondial, le vice-champion du monde finlandais avait roulé en toute discrétion, combinaison blanche et rouge banalisée. Bouche cousue, surtout. Interdit de s'exprimer publiquement sur son nouveau bolide.
On attendait que Citroën WRT révèle ces instants. Ce fut fait la semaine dernière. Un Mikko Hirvonen toujours avenant y apparaît, heureux de troquer une Fiesta privée contre une DS3 d'usine. "Il y a tellement de choses nouvelles pour moi. Je suis très excité. J'ai passé beaucoup de temps chez Ford et j'arrive chez Citroën : tout le monde connait les résultats et mes attentes sont élevées. Au moins, en ce début d'année, le feeling est très bon", raconte-t-il.
Il est surtout le premier à passer d'un constructeur à l'autre, et à pouvoir se livrer à un comparatif. Qu'il a gardé pour son nouveau staff. Dès les premiers kilomètres, il a manifestement saisi la différence, comme le scande l'Ovale bleu dans ses pubs. "Premièrement, j'ai fait deux premiers runs pour m'acclimater à la voiture. C'est très intéressant de sentir les différences avec la voiture précédente et notre Citroën. Je commence vraiment à comprendre sa maniabilité, et pas mal d'autres choses m'apparaissent plus claires sur le pourquoi de notre lenteur (avec la Ford) dans certains domaines." Parle-t-il du moteur de la Fiesta, qui n'a jamais eu la réputation d'être foudroyant ?
En dix ans, ses statistiques monégasques se déclinent de façon très progressive : des abandons en 2003 et 2004, une 7e place en 2006, une 5e en 2007 et une 2e en 2008. Avant la victoire de 2012 en IRC, hors Mondial-WRC donc. On saura mercredi prochain s'y a vraiment apprivoisé cette épreuve insaisissable, déroutante par ses conditions changeantes. "Monte Carlo a une telle tradition que le championnat se doit d'y débuter. J'ai une sorte de relation d'amour-haine avec ce rallye", avoue-t-il. Malgré sa victoire de 2010, sa vision est la même. "Je l'adore quand je n'y suis pas, mais quand il faut rouler avec les mauvais pneus, en slick sur la glace, je déteste. C'est vraiment un challenge. Mais je suis content d'y débuter la saison, avec Citroën".
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