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Etape 1 : Après sa faute, Sébastien Ogier (Ford) a rivalisé avec Thierry Neuville (Hyundai)

ParAFP

Mis à jour 21/01/2017 à 09:18 GMT+1

RALLYE MONTE-CARLO - Après avoir perdu une quarantaine de secondes sur une sortie de route le matin, Sébastien Ogier (Ford) a rivalisé avec Thierry Neuville (Hyundai), rentré en tête de l'étape 1 vendredi soir.

Sébastien Ogier (Ford M-Sport) au Rally Monte Carlo 2017

Crédit: Panoramic

Thierry Neuville (Hyundai MST) s'est fermement installé aux commandes du 85e Rallye Monte-Carlo vendredi, et Sébastien Ogier (M-Sport), parti à la faute le matin, va devoir s'employer pour espérer s'imposer dimanche.
Le quadruple champion du monde en titre avait prévenu avant le départ jeudi qu'il s'agirait sans doute "d'une des éditions les plus piégeuses du Monte-Carlo depuis longtemps". Ce constat a pris une résonance tragique après l'accident du Néo-Zélandais Hayden Paddon jeudi soir, qui a provoqué la mort d'un spectateur.
A son corps défendant, Ogier, vainqueur de 38 rallyes en WRC, a lui-même illustré son propos dès les premiers kilomètres de la troisième spéciale entre Agnières-en-Dévoluy et Le Motty, quand, suite à un dérapage incontrôlé, il a fini dans un fossé.

"Conditions difficiles"

"Les conditions étaient très difficiles et être le premier à ouvrir la route rend les choses d'autant plus compliquées", a expliqué Ogier, qui, sans l'aide de spectateurs accourus pour pousser sa Ford Fiesta RS, aurait eu beaucoup de mal à repartir. Le natif de Gap s'en est sorti heureusement sans casse mais a perdu une quarantaine de secondes dans l'affaire, soit à peu près l'écart le séparant de Neuville en fin de journée.
Comme on le pressentait avant le début de la saison 2017, le Belge s'affirme, avec sa Hyundai i20, qui paraît bien née, comme le grand rival du Français de 33 ans. Son statut de favori pour le titre reste encore en question mais s'affirmerait évidemment en cas de succès à Monaco dans deux jours.
Le Belge de 29 ans compte en effet seulement deux victoires en WRC pour 19 podiums, dont sept obtenus la saison passée où il a terminé, une nouvelle fois après 2013, vice-champion du monde derrière Ogier. Sur le Monte-Carlo, il a abandonné lors de ses trois premières participations avant de finir 5e en 2015 et 3e en 2016.

Deux autres abandons

Cinq spéciales sont prévues samedi entre Gap et Monaco (ES9 à ES13), soit plus de 120 km chronométrés, puis les quatre dernières (ES14 à ES17) dimanche matin dans l'arrière-pays niçois.
Ogier va tenter d'y relever le difficile challenge qu'il s'est choisi après le départ de Volkswagen en décidant de rejoindre la plus petite écurie du championnat WRC, M-Sport, qui n'a pas remporté de rallye depuis 2012. Ayant bénéficié de très peu de jours de préparation au volant de la Fiesta, il espérait gommer ce désavantage en s'appuyant sur son expérience et sur l'incertitude liée aux nouvelles réglementations augmentant la puissance des voitures.
Et il est vrai, qu'à part Neuville et son propre coéquipier, l'Estonien Ott Tänak, vainqueur de l'ES3 le matin, la concurrence est cette année encore assez loin derrière sur son rallye préféré, auquel il assistait enfant, et qu'il a déjà remporté trois fois.
Vendredi après-midi, sur les mêmes routes que celles empruntées le matin et donc moins gelées, il a progressivement redressé la barre, perdant encore treize secondes sur le Belge lors de l'ES6 avant d'en regagner quinze dans l'ES7 et sept dans l'ES8. "Je ne suis toujours pas satisfait à 100% de mes réglages, donc on a du travail à faire à ce niveau, mais on va faire de notre mieux et ce rallye est loin d'être fini", prévient le Français.
"Un écart de quarante secondes ça ne signifie rien au Monte-Carlo", a pareillement souligné Neuville. "Avec ces conditions, on peut vite se faire avoir", a-t-il ajouté. Après l'abandon de Paddon et Stéphane Lefevbre (Citroën WRT) jeudi, deux autres pilotes ont d'ailleurs dû quitter la course lors des spéciales du matin.
Le Finlandais Juho Hänninen (Toyota WRC) a endommagé tout le flanc gauche de sa Yaris dans l'ES5. Le Britannique Kris Meeke (Citroën WRT) a lui brisé la suspension de la deuxième C3 après avoir percuté violemment un rocher dans l'ES4. Ironie du sort, le dernier véhicule de la marque aux chevrons encore en course est la DS3 conduite par l'Irlandais Craig Breen, un modèle datant de l'an passé.
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