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Sébastien Ogier : "tant qu'il y a du plaisir, on a envie de continuer"

ParAFP

Publié 06/11/2017 à 17:57 GMT+1

WRC - Champion du monde cette année avec une Ford privée, Sébastien Ogier compte se laisser encore porter par le plaisir de piloter au plus haut niveau.

Sebastien Ogier le 6 novembre 2017 à Paris

Crédit: Getty Images

"Tant qu'il y a du plaisir, on a envie de continuer", explique lundi à l'AFP le Français Sébastien Ogier, sacré champion du monde des rallyes pour la cinquième fois fin octobre et qui doit encore prendre une décision quant à son avenir en WRC.
Rester chez Ford M-Sport, revenir chez Citroën WRT ou prendre sa retraite à 33 ans ? "Je ne suis malheureusement pas à même de vous répondre tout de suite, dit-il." Mais la saison 2018 arrive à grands pas, donc je pense que d'ici le dernier rallye de l'année en Australie (16-19 novembre) ou lors de ce rallye, on sera capable de faire une annonce."
Devenir père en juin 2016 a fait évoluer ses priorités. "J'apprécie énormément le temps passé à la maison et de voir mon petit grandir", confie-t-il. "C'est de plus en plus difficile de partir pour une semaine complète de course, mais je n'ai que 33 ans et c'est un peu tôt pour être retraité, donc l'objectif numéro un est de faire encore un peu de rallye."
"Tant qu'il y a du plaisir derrière le volant, on a envie de continuer", affirme le deuxième pilote le plus titré en WRC, ainsi que dans le sport automobile français, derrière Sébastien Loeb. Tant qu'il y a des victoires aussi, pour aller en chercher encore plus. D'autant que cette année, elles ont été assez émouvantes et quand je vois les sensations et l'émotion que ça me procure, je me dis que ça vaut peut-être le coup de continuer", poursuit Ogier, qui a remporté ses quatre premiers titres avec Volkswagen, parti brusquement de la discipline fin 2016.
Sebastien Ogier (Ford M-Sport) au Rallye de Grande-Bretagne 2017

"La notoriété, on l'a prend comme elle vient"

Sa cinquième couronne n'a en effet pas été obtenue avec les moyens d'un constructeur, mais avec ceux plus modestes d'une écurie privée, face à une concurrence plus féroce que par le passé. "C'était un gros challenge pour nous (avec son copilote Julien Ingrassia, ndlr) et l'occasion de prouver encore à quelques détracteurs notre valeur", assure le Gapençais, arrivé au Monte-Carlo, premier rallye de la saison en janvier, avec "quasiment aucune préparation".
"Heureusement qu'on avait toute cette expérience avec nous, toutes ces victoires qui nous ont permis d'être relâchés", souligne-t-il. "On a enchainé avec des courses un peu plus difficiles, il a fallu être opportunistes avec la voiture qu'on avait entre les mains, qui n'était pas souvent la plus rapide, mais qui était malgré tout un bon compromis, et qu'on a exploité au mieux pour être champions", résume le pilote qui malgré ses exploits demeure encore dans l'ombre de Loeb, nonuple champion du monde des rallyes.
"Je fais du rallye parce que j'aime ces sensations extrêmes, c'est vrai que je suis plutôt servi avec de l'adrénaline toute la saison", répond-t-il. "La notoriété, on l'a prend comme elle vient mais ce n'est pas du tout l'objectif numéro un".
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