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L'agence antidopage jamaïcaine reconnait ses erreurs lors du contrôle positif de Campbell-Brown

ParAFP

Mis à jour 17/04/2014 à 01:58 GMT+2

L'Agence antidopage jamaïcaine (Jadco) a reconnu mercredi avoir fait des erreurs lors du prélèvement de l'échantillon urinaire de Veronica Campbell-Brown, contrôlée positif à un diurétique en mai 2013, avant d'être blanchie en février par le Tribunal arbitral du sport (TAS).

La sprinteuse Veronica Campbell-Brown aux JO de Londres en 2012

Crédit: Panoramic

C'est Veronica Campbell-Brown qui a été contrôlée positive (puis blanchie) mais ce serait l'agence antidopage jamaïcaine la fautive. La Jadco a reconnu des erreurs lors du prélèvement de l'échantillon d'urine de l'athlète qui avait révélé la présence d'un duirétique. "La Jadco reconnaît que certaines des procédures réalisées lors du prélèvement le 4 mai 2013 lors de la réunion de Kingston n'ont pas été conformes à la réglementation en la matière de l'Agence mondiale antidopage (Ama)", a indiqué l'agence dans un communiqué mercredi.
La Jadco a expliqué que contrairement à la réglementation, Campbell-Brown, double championne olympique du 200 m (2004 et 2008), avait pu conserver le flacon dans lequel elle devait fournir son échantillon alors qu'elle n'avait pas pu produire suffisamment d'urine. Elle avait ensuite complété ledit échantillon. "La Jadco qui est en cours de restructuration, travaille sous la direction de son nouveau président et de son conseil d'administration pour améliorer les procédures de prélèvement et supprimer toutes faiblesses", a-t-elle indiqué dans son communiqué. "Nous continuons à recruter du personnel qualifié pour combler les postes vacants et pour améliorer notre capacité de contrôle", a conclu la Jadco, très critiquée après la série d'affaires (Powell, Simpson) touchant l'athlétisme jamaïcain.
Campbell-Brown avait été contrôlée positif au hydrochlorothiazide - un produit interdit uniquement en compétition - et suspendue provisoirement, manquant du coup les sélections jamaïcaines pour les Mondiaux 2013, où elle aurait dû défendre son titre mondial sur 200 m. La commission de discipline de la Fédération jamaïcaine d'athlétisme (JAAA), qui avait décidé initialement en octobre de lui infliger un simple avertissement, l'avait finalement condamnée le 12 février à deux ans de suspension, sur recommandation de la commission antidopage de la Fédération internationale (IAAF). L'icône du sprint jamaïcain avait saisi le TAS en faisant valoir que les règles de l'Ama n'avaient pas été respectées dans son cas, "ce qui avait compromis l'intégrité de son échantillon urinaire".
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