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"J'ai été contrôlé"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/08/2006 à 06:00 GMT+2

Benoît Zwierzchiewski, qui a été entendu dans le cadre d'une affaire de trafic de produits dopants en octobre 2005, réaffirme son innocence alors que se profile, ce dimanche, le marathon des Championnats d'Europe et estime qu'il "faut encourager" la lutte

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Crédit: Eurosport

BENOIT ZWIERZCHIEWSKI Qu'en est-il aujourd'hui de l'affaire de trafic de produits dopants dans le cadre de laquelle vous avez été gardé à vue en octobre dernier?
B.Z. : "Jusqu'à preuve du contraire, je suis innocent. Lors de ma garde à vue, j'ai subi une prise de sang, des contrôles urinaires et capillaires. Il n'y a pas de suite à ça, mais on n'en a pas parlé. On a plus parlé de ma garde à vue. C'est regrettable. Depuis, certains marathons me boudent, comme New York et Rotterdam. J'ai aussi perdu des partenaires."
Avez-vous été contrôlé depuis votre arrivée à Göteborg?
B.Z. : "Mardi, en début d'après-midi, je m'apprêtais à faire une sieste dans ma chambre. Deux contrôleurs m'attendaient à l'entrée. Ils sont assez rudes, mais c'est normal aussi. Ils mettent le pied dans la porte, pour éviter que tu la refermes, car ils ont sans doute eu des cas où les athlètes essayaient de se sauver. Sinon c'est cool. On m'a effectué une vraie prise de sang avec un tube. Ils ont prélevé un flacon. Je crois que pas mal d'athlètes ont été contrôlés cette année. Mon voisin de chambre, Khalid Zoubaa, l'a été aussi."
Des dirigeants français se sont plaints de la difficulté à localiser certains athlètes pour les contrôles inopinés.
B.Z. : "Je ne sais pas, peut-être, mais moi je n'ai jamais eu de soucis. On m'a trouvé à Font-Romeu ou à Marseille où je suis la plupart du temps, car j'habite là-bas. J'ai d'ailleurs été contrôlé avant de partir à Marseille. On t'appelle et il faut se présenter dans les deux heures. On doit remplir tous les mois des formulaires de localisation. Si on ne le fait pas dans la semaine, ils t'appellent. A cause des tricheurs, on est astreint à faire beaucoup de choses, sinon on en pâtit très vite. Mais si on bouge, il suffit de passer un coup de fil ou un fax. Je n'ai pas entendu dire que ça ne marchait pas."
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