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Clémence Calvin, attaquée en diffamation par l'AFLD, relaxée

ParAFP

Publié 11/03/2021 à 18:35 GMT+1

La marathonienne française Clémence Calvin, poursuivie pour diffamation par l'Agence française antidopage (AFLD) à la suite de ses déclarations où elle assurait avoir été violentée lors d'un contrôle à Marrakech en mars 2019 avant de prendre la fuite, a été relaxée jeudi pour une question de forme.

Clémence Calvin

Crédit: Getty Images

Clémence Calvin, poursuivie pour diffamation par l'Agence française antidopage (AFLD), a été relaxée jeudi pour une question de forme. L'athlète avait été suspendue quatre ans par l'AFLD en novembre 2019, pour s'être soustraite au contrôle, et définitivement déboutée par le Conseil d'État en septembre 2020 alors qu'elle contestait cette suspension.
Après ce contrôle avorté, elle avait livré une version rocambolesque d'un contrôle lors d'une conférence de presse en avril 2019. Elle avait notamment raconté que les agents s'étaient fait passer pour "la police française", que l'un d'eux lui avait agrippé le bras provoquant la chute de son enfant. "C'était tout sauf un contrôle (...) ces gens nous voulaient du mal", avait-elle dit.
Nous acceptons le jugement
Une version que les agents de l'AFLD qui avaient tenté de la contrôler, dont le directeur des contrôles à l'époque aujourd'hui directeur du département des enquêtes, avaient démentie lors de l'audience qui s'était tenue le 21 janvier 2021 devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
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Clémence Calvin au marathon de Paris

Crédit: Getty Images

Le tribunal a décidé de relaxer Clémence Calvin, estimant que la qualification juridique retenue par l'AFLD n'était pas la bonne. "On s'est trompé de qualification, il y a eu une erreur", a expliqué à l'AFP le conseil de l'AFLD Me Basile Ader. "Nous acceptons le jugement. Mais le tribunal ne fait pas droit à la demande de procédure abusive de Clémence Calvin, ce qui démontre que la poursuite en diffamation était légitime même si mal qualifiée."
L'avocat de Clémence Calvin, Me Rodolphe Bosselut, s'est quant à lui "réjoui" de cette relaxe, "qui met un terme à une procédure qui visait à criminaliser entre guillemets la version de ma cliente quant à l'interpellation qu'elle a subie". "L'AFLD ne fera pas appel de cette décision", a précisé Me Basile Ader.
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