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Farah met fin à sa collaboration avec son coach Alberto Salazar

ParAFP

Mis à jour 31/10/2017 à 08:28 GMT+1

Le coureur de fond britannique a annoncé qu'il cessait sa collaboration avec Alberto Salazar, son coach depuis 2011 basé dans l'Oregon aux Etats-Unis, dans une interview publiée en ligne sur le site internet du tabloïd britannique The Sun.

Alberto Salazar (à g.), l'entraîneur de la star de l'athlétisme Mo Farah.

Crédit: Getty Images

Mo Farah, le quadruple champion olympique (5.000 et 10.000 m), qui a fait ses adieux à la piste cet été pour se consacrer désormais au marathon, a motivé cette décision par des raisons familiales.
"Je m'en vais tout simplement parce que ma famille et mois retournons vivre à Londres. Nous aimons tous passer l'été ici, Tania et moi-même avons réalisé combien cela nous avait manqué de ne pas passer plus de temps avec nos amis et la famille. Et les enfants sont tellement heureux ici", a-t-il expliqué au Sun. "Nous voulons qu'ils grandissent au Royaume-Uni. C'est la bonne chose à faire pour ma famille. Et comme Alberto et son team sont basés aux Etats-Unis, il devient tout simplement impossible de poursuivre notre collaboration", a ajouté le coureur.
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Farah met fin à sa collaboration avec son coach Alberto Salazar

Crédit: Getty Images

Je ne quitte pas Alberto Salazar à cause des suspicions de dopage
"Je ne quitte pas Alberto Salazar à cause des suspicions de dopage" qui pèsent sur lui, a-t-il tenu à souligner. "Ces allégations durent depuis plus de deux ans, et si j'avais dû quitter (Salazar) à cause de ça, je l'aurais fait depuis longtemps". Se permettant même d'ajouter: "Comme je l'ai toujours dit, j'ai toujours fermement plaidé pour un sport propre et je crois fermement que quiconque viole les règles (en matière de dopage) devraient être punis".
"Si Alberto avait franchi la ligne, j'aurais été mis dehors. Si j'avais eu à douter d'Alberto, je ne serais pas resté avec lui pendant tout ce temps", a ajouté le champion d'origine somalienne. L'Agence américaine antidopage (Usada) a dénoncé cette année dans un rapport les méthodes controversées de son entraîneur américain Alberto Salazar. Plus récemment, les Fancy Bears, hackers russes, avaient dévoilé un document attestant qu'en novembre 2015 le nom de Farah apparaissait, parmi une quarantaine d'autres, dans un document de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), avec la mention "dopage probable, passeport (biologique) suspect".
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