"Une faute qui fait ch…"

L.D. : Tout à fait. Il ne faut pas cracher sur des choses comme ça. C'est une très bonne course. Je suis très content parce que le chrono est descendu par rapport à mes premières sorties. Malheureusement, j'ai fait des erreurs que je n'aurais pas dû commettre. J'étais pourtant concentré pour les éviter, mais quand j'ai vu que j'étais au contact des autres, j'ai voulu accélérer. Et je m'y suis mal pris. Je dois utiliser cette course pour avancer, car je ne dois pas recommence ce genre de bêtise.

L.D. C'est vrai mais sans faire exprès (rires). C'est là que j'ai compris que j'étais dans le rythme des meilleurs. Et c'est ça qui m'a bizarrement déconcentré. Je me suis dit que j'allais me décaler légèrement vers la droite. J'ai tendance à me porter plutôt vers la gauche d'habitude. J'ai voulu accélérer, c'est passé. Sur l'intervalle suivant, j'ai voulu faire la même chose. Je me suis précipité en mettant un coup d'épaule en avant. Et sur la réception suivante, mon bassin est passé en arrière. Chose qui ne faut pas faire.

L.D. : (Il coupe) Oui, c'est exactement ça. Le début est course est plutôt bon. Et puis sur les 50 derniers mètres, je me loupe un peu alors qu'ils sont, en règle générale, mon point fort. Au final, ça reste positif, ce début de course, mais ça reste frustrant. Car je sais qu'à l'entraînement, je parviens à accélérer sur la fin. Là, avec le stade, la pression qui va avec, on s'emballe et on se rate.

L.D. : C'est bien, c'est sûr, mais ça fait quand même ch... car ça se joue à rien. Juste sur une erreur comme ça. Si ça se trouve, si j'arrive à passer ce fameux enchaînement, après un autre commet une faute et je gagne. Je pense que la prochaine course se passera mieux. J'en suis sûr même. Je suis confiant.

L.D. : Non, non, ça va. J'ai ressenti quelques douleurs aux ischio-jambiers, mais c'est normal. J'ai du mal à encaisser les séances d'entraînement en ce moment. C'est ça qui est chiant (sic). Mais, sinon ça va. Pas de problème, je serai à Rome dans dix jours.