Greene : "Je mise sur Gay"

M.G. : L'ambiance à Pékin me rappelle un peu celle qu'il y avait à Sydney et à Athènes. Il y a des ressemblances. C'était assez marrant. On s'amusait. Aujourd'hui, à Pékin, j'essaye de m'en imprégner pour vraiment apprécier le moment et en profiter au maximum.

M.G. : Je vais être franc. La compétition, les courses sont les seules choses qui me manquent. Les entraînements, sûrement pas (rires).

M.G. : Je répète souvent : "plus le temps passe, plus l'homme progresse". Les chronos ne vont pas cesser de s'améliorer, à mon avis. La technologie évolue. Les chaussures sont de plus en plus performantes. Les pistes s'accélèrent également. Tout progresse et c'est pour cette raison que les chronos diminuent.

M.G. : Oh que oui ! J'aurais tellement aimé courir sous un temps pareil. Il fait chaud mais les conditions font qu'il est plus facile de se relâcher.

M.G. : Je me tâte... Mais je pense que je mettrais une pièce sur Tyson (Gay). J'ai un peu discuté avec lui depuis mon arrivée en Chine. Il m'a dit qu'il se sentait en pleine forme. Allez, je parie sur lui !

M.G. : Ils sont forts. Je ne cesse de répéter une chose : la terre entière s'est inspirée de nos méthodes d'entraînements. J'ai l'impression que les Etats-Unis entraînent le reste de la planète. Beaucoup de gens copient notre façon de courir, de manger, etc. Mais c'est une bonne chose finalement, car un athlète veut toujours se confronter à ce qu'il y a de meilleur.

M.G. : Je ne veux pas lui donner de conseils. Ce n'est pas mon rôle. Tyson sait ce qu'il doit faire et ce qu'il a déjà accompli. Me concernant, quand je courrais, je me disais que je ne devais rien changer à ma façon de faire. Je devais juste m'améliorer. Chercher la perfection. C'est tout ce qu'il y a à faire.

M.G. : Les habitudes ne doivent pas changer même si l'évènement peut impressionner. Concernant Tyson, je sais qu'il s'est entraîné comme un fou depuis sa blessure aux sélections américaines. Le plus dur est derrière lui désormais. Le matin d'une finale olympique, il n'y a plus rien d'exceptionnel à faire. Il faut juste laisser vivre son corps.