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Le compagnon de Ophélie Claude-Boxberger juge son alibi "plausible"

ParAFP

Publié 06/12/2019 à 11:29 GMT+1

Le mystère d'épaissit décidémment autour du contrôle positif à l'EPO d'Ophélie Claude-Boxberger. Mais son compagnon pense tenir une explication.

Ophélie Claude-Boxberger

Crédit: Getty Images

Jean-Michel Serra, médecin de l'équipe de France d'athlétisme et compagnon d'Ophélie Claude-Boxberger, contrôlée positive à l'EPO en septembre, a estimé vendredi "plausible" l'alibi de l'athlète française selon lequel un de ses proches lui aurait inoculé le produit dopant à son insu, dans un entretien à L'Équipe.
"Oui, ça peut être plausible", assure Serra, quelques jours après qu'Alain Flaccus, le compagnon de la mère de la spécialiste du 3.000 m steeple, a avoué en garde à vue avoir administré une piqûre d'érythropoïétine, alors que la coureuse se serait assoupie après un massage. "Une injection sous-cutanée, dans une zone fessière, ça peut passer presque inaperçu", explique Serra.
"Dès sa première déclaration, le jour où on s'est fait interpeller, Ophélie a évoqué cette soirée où quelque chose l'avait piqué lors d'un massage", poursuit-il, ce qui attesterait la version avancée par Flaccus. Si les faits sont confirmés, cela pourrait permettre à l'athlète de 31 ans, qui clame son innocence, d'échapper à une sanction.
Une source proche du dossier avait cependant appelé vendredi dernier à "la prudence", en envisageant l'hypothèse qu'Alain Flaccus, qui fait partie de l'encadrement sportif de Claude-Boxberger, "se sacrifie", "seule manière pour elle de s'en sortir" et d'éviter une suspension inéluctable de quatre ans.

L'enquête de l'AFLD suit son cours

Le médecin avait également été épinglé en juin pour s'être inquiété auprès de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) du nombre de contrôles subis par Claude-Boxberger, sans en informer sa hiérarchie. "Vu le mode d'entraînement d'altitude (...), ses états de faiblesse généralisée et leurs répercussions hématologiques potentielles, ça me (paraissait) licite de discuter avec un médecin d'un cas médical et qu'ensuite, l'AFLD fasse ce qu'elle veut avec ça. Il n'est aucunement question d'arrêter de la contrôler", se défend Serra.
L'annonce de ce contrôle positif avait déclenché un avis de tempête sur la Fédération française d'athlétisme, déjà fragilisée par de mauvais résultats aux Mondiaux de Doha (2 médailles), une guerre de clans et une succession de scandales liés au dopage (affaires Clémence Calvin et Morhad Amdouni).
La relation sentimentale de l'athlète avec Jean-Michel Serra n'avait fait qu'amplifier le scandale, conduisant l'AFLD à signaler les faits au parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire le 14 octobre. Ces nouvelles révélations n'ont pas éteint la procédure ouverte par l'AFLD, qui continue de mener son enquête préalable à la saisine de la commission des sanctions.
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