"Wariner me motive"

O.P. : Je vais super bien. Je vis un début d'année vraiment fantastique. Je remercie d'ailleurs les organisateurs de m'avoir invité. J'adore Paris. Je me sens bien dans cette ville. Venir ici pour la première fois est quelque chose d'exceptionnel. J'en ai des frissons dans tout le corps rien qu'en y pensant.

O.P. : J'ai beaucoup progressé depuis le début de la saison. Avec mon coach, on fait un super boulot. A ce jour, mon meilleur chrono sur le tour de piste est de 45"61. C'était à Pretoria fin mars. Ensuite, j'ai couru à New York, sous la pluie. J'étais au couloir n°1. Pour espérer aller à Daegu, je dois courir en 45"25. Vendredi, si je peux faire ce temps, je serai ravi. Je me sens en pleine forme. Je fais de bons entraînements. Je suis très excité de courir devant 50 000 personnes.

O.P. : Tout va bien. Il y a quelques années, certains athlètes ont estimé que j'étais avantagé. En 2007, des tests ont été effectués sur mes prothèses. Cela a été prouvé que je n'en tirais aucun avantage. Avec l'IAAF, tout va bien maintenant. Les relations sont meilleures, même si cela n'a pas toujours été facile. Les autres coureurs ont été rassurés. Aujourd'hui, j'en discute avec eux sans problème. Et j'essaye de m'exprimer avec mes moyens. Et eux avec les leurs.

O.P. : Je tiens à dire avant toute chose que je ne cours pas contre lui, mais avec lui. Je reste très humble par rapport à ça. J'ai beaucoup de respect pour Jeremy. C'est un athlète formidable. Il me pousse à courir plus vite. C'est une source de motivation. Il me fait progresser, me stimule. C'est un grand honneur de courir de nouveau (NDLR : A New York, les deux hommes se sont déjà affrontés cette année) à ses côtés. Courir avec lui me permet de m'améliorer.