Powell : "Gatlin m'évite"

A.P. : Je viens pour me faire plaisir, pour courir vite évidemment. J'attends de confirmer ce que j'ai fait récemment aux championnats de la Jamaïque (NDLR : 19"90 sur 200m, soit la meilleure marque mondiale de la distance à égalité avec l'Américain Wallace Spearmon). Je m'attends à tout sur ce meeting. Vu le plateau présent à Saint-Denis, tout peut arriver sur ce genre de course.

A.P. : Pourquoi pas...

A.P. : Il faut courir vite jusqu'à la ligne (rires). Non, plus sérieusement, il n'y a pas réellement de secrets. En ce moment, je suis en forme. Beaucoup de gens prennent les conditions météorologiques comme excuse quand le chrono n'est pas au rendez-vous. Moi pas. Je pense qu'on peut courir sous n'importe quel temps. L'essentiel, c'est de se battre contre le chrono. J'estime qu'un 100m se divise en trois parties : le départ, le milieu de la course et les 20 derniers mètres. Si je pars bien, évidemment, j'ai plus de chances de mieux terminer. Dans ce cas-là, mes foulées et mes appuis sont de meilleure qualité et s'enchainent bien.

A.P. : Je ne sais pas quand, mais je sais que ça va arriver cette saison. Le tout est que les deux parties se mettent d'accord sur une date. Il se pourrait que ça soit à Londres mais rien n'est fait encore. Moi, je suis sûr d'y aller, lui non. Moi, je n'évite personne. Je vais aux meetings dans lesquels je suis engagé. Après, c'est peut-être lui qui m'évite... Je ne sais pas (rires).

A.P. : Je vais bien maintenant. Je serai prêt pour être à 100% à Saint-Denis. Avec les différents voyages que j'ai effectués et les sélections jamaïcaines, je souffrais de quelques courbatures. J'ai préféré renoncer pour mieux me préparer en vue des meetings de Golden League. Lors des derniers entraînements, je n'ai plus rien ressenti au niveau de ce genou douloureux, donc tout va bien, merci.

A.P. : C'est un athlète pour qui j'ai beaucoup de considération parce que je l'ai vu progresser depuis quelques saisons. Et à mes yeux, il fait partie des meilleurs sprinteurs sur la planète. Et puis, il est le seul à avoir battu Justin Gatlin l'année dernière. Ça signifie quelque chose, non ? C'est un client sérieux qu'il faudra surveiller.

A.P. : Les Mondiaux de Paris n'ont pas été le plus grand moment de ma carrière, c'est sûr. Mais je suis là pour effacer tous ces mauvais souvenirs...