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Exploit de Phelut, Lamote en patronne et stupeur pour Bedrani : la journée d'athlétisme

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 30/07/2021 à 06:37 GMT+2

TOKYO 2020 – Premier jour, premières épreuves et premières surprises. Auteur d’un énorme finish, Alexis Phelut a réussi l’exploit de se qualifier pour la finale olympique où il sera le seul Tricolore après la déception de Djilali Bedrani, éliminé d'entrée alors qu'il pouvait pourtant croire à la médaille.

Le Français Alexis Phelut exulte après sa qualification pour la finale olympique du 3000m steeple des JO de Tokyo 2020

Crédit: Getty Images

L’athlétisme a à peine débuté dans ces Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et une première chance de médaille s’est évaporée pour l’équipe de France. Cinquième des derniers Mondiaux sur la distance, Djilali Bedrani ne verra même pas la finale du 3000m steeple. Le Tricolore n’a pu faire mieux que 7e de sa série en 8’20’’23, à plus de quinze secondes de son record personnel, un chrono insuffisant pour espérer une qualification au temps. Une grosse déception en l’absence du double champion du monde et champion olympique en titre, Conseslus Kipruto. Engagé dans la 2e série, Louis Gilavert (8’36’’35) n’est pas non plus passé.
Heureusement pour l’équipe de France, un autre Tricolore n’a lui pas failli. Engagé dans la troisième et dernière série, la plus relevée mais aussi la moins rapide, Alexis Phelut devait absolument terminer dans les trois premiers pour se qualifier. C’est chose faite grâce à un finish monumental dans une dernière ligne droite où le Français a gagné quatre places pour prendre la 3e place en 8’19’’36. Un véritable exploit pour le champion de France qui sort notamment Leonard Kipkemoi Bett (5e), vainqueur des sélections kényannes. Pas de souci en revanche pour le vice-champion du monde 2019, l’Ethiopien Lamecha Girma ou pour le 3e à Doha, le Marocain Soufiane El Bakkali.

Lamote en patronne, Nakaayi en demi-teinte

Double vice-championne d’Europe de la distance, Renelle Lamote n’a eu aucune difficulté pour se qualifier pour les demi-finales du 800m. La Française, en tête de bout en bout et parfaite de gestion et de lucidité, a tranquillement remporté la première série en 2’01’’92. Un chrono qui ne lui aurait toutefois pas permis de se qualifier au temps s’il l'avait fallu. Il faudrait donc accélérer samedi pour la Française si elle veut espérer se qualifier pour une finale qui lui avait échappée lors des derniers Mondiaux (demie) comme aux JO de Rio 2016 (séries). Pas de problème pour les principales favorites, même si la championne du monde en titre Halimah Nakaayi a dû se contenter d’une qualification au temps.
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Renelle Lamote aux Jeux de Tokyo en 2021

Crédit: Getty Images

Les Bleus en demies du 400m haies mais pas de finale au disque

Il y aura deux Français en demi-finales du 400m haies. S’ils ne sont pas parvenus à accrocher la qualification directe en prenant tous deux la 5e place de leur série, Ludvy Vaillant (49’’23) et Wilfried Happio (49’’39) ont réussi les deux meilleurs temps des non-qualifiées, de quoi leur assurer une place au tour suivant, où ils auront fort à faire. Nouveau recordman du monde et grand favori de l’épreuve, le Norvégien Karsten Warholm n’a pas eu à forcer son talent pour dominer sa série (48’’65), pas plus que son principal adversaire, l’Américain Rai Benjamin (48’’60).
Avec un meilleur lancer à 60,74 m, le Français Lolassonn Djouhan est resté loin de son record établi cette saison (66,66 m) et a dû se contenter de la 21e place des qualifications. Bien loin de ce qu’il fallait réussir (66 m ou faire partie des 12 meilleurs) pour atteindre la finale.

Barshim tranquille, Protsenko déjà dehors

En saut en hauteur, le Qatari Mutaz Essa Barshim n’a eu aucune difficulté à se qualifier pour la finale, avec trois sautés réussis et une barre de 2,28m qualificative franchie sans avoir à forcer. Constat similaire pour son principal adversaire, le vice-champion du monde 2019 russe Mikhail Akimenko, lui aussi auteur d’un sans-faute, avec un saut de plus que le Qatari, à 2,17m (Barshim a commencé à 2,21m). En revanche, on ne verra ni le 4e des JO de Rio, ni le vice-champion du monde 2017 en finale. L’Ukrainien Andriy Potsenko et l’Allemand Mateusz Przybylko ont en effet été incapables d’arriver à la hauteur demandée, échouant respectivement à 2,25m et 2,21m.
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Mutaz Essa Barshim, lors des qualifications de la hauteur aux JO de Tokyo 2020

Crédit: Getty Images

Les reines du 100m déjà en forme

En l’absence de toute Française sur la distance, les reines du 100m se sont faites plaisir pour leur entrée en lice. Loin de se contenter de gérer, elles ont toutes frappé très fort ! Immense favorite, la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce a tranquillement gagné sa série en 10’’84, un tout petit peu mieux que sa compatriote et championne olympique en titre Elaine Thompson-Herah (10’’82). Mais le meilleur chrono des séries a été l’œuvre de Marie-José Talou. Quatrième à Rio, l’Ivoirienne a battu son record personnel pour égaler le record d’Afrique en 10’’78. Et marquer les esprits, déjà.
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