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"Qu'un seul objectif..."
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Publié 13/08/2004 à 21:00 GMT+2
Tim Duncan, c'est à Athènes le taulier de l'équipe des Etats-Unis de basket, à la recherche d'un quatrième titre olympique consécutif. Co-capitaine avec Allen Iverson, Tim Duncan juge le jeune groupe US "très athlétique" et "très motivé", et le coach Larr
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Tim, la suprématie américaine semble menacée à l'heure d'entamer ces Jeux d'Athènes...
Tim Duncan : L'écart se réduit. Beaucoup d'équipes, beaucoup de joueurs ont énormément progressé. Nous comprenons et nous respectons cela. Cela veut dire que nous devons être prêts à rendre coup pour coup. Le staff technique travaille beaucoup en ce sens en ce moment. On ne peut se permettre de sous-estimer la moindre équipe. Au contraire, on doit respecter chaque adversaire, car tous seront compétitifs.
Peut-on encore parler de Dream Team au sujet de votre équipe ?
T.D. : Non, absolument pas. Il n'y a eu qu'une Dream Team, celle de 1992. Il n'y en a pas eu depuis et je ne crois pas qu'il y en aura une autre un jour. Cette équipe était l'essence même du concept de Dream Team. L'important pour nous, c'est de représenter du mieux possible les Etats-Unis et prouver que nous sommes toujours les meilleurs basketteurs du monde.
L'équipe n'est-elle pas un peu jeune ?
T.D. : Je ne sais pas. Elle est jeune, c'est sûr. Mais ces gars ont tout de même une certaine expérience, à travers leurs années aux collèges et leurs quelques saisons en NBA. C'est très excitant de jouer avec eux, de les regarder évoluer. Le groupe est très athlétique, et surtout très motivé.
Que pensez-vous de Larry Brown ?
T.D. : C'est un très bon coach, très pointilleux. Son souci du détail et son côté perfectionniste est une chance pour cette équipe. L'équipe est jeune et talentueuse, mais elle a besoin de quelqu'un qui nous apporte de la discipline, qui sache établir un plan de jeu spécifique à chaque match, adapté à chaque adversaire. Larry est le coach idéal pour tout ça.
Et il vous a nommé co-capitaine avec Iverson. Une marque de reconnaissance ?
T.D. : Bien sûr, c'est un honneur. C'était déjà un honneur d'être dans cette sélection. Etre reconnu comme un des leaders de l'équipe, c'Est encore plus gratifiant, mais c'est également une responsabilité supplémentaire. Je vais essayer de faire du mieux que je peux. C'est à moi de donner l'exemple sur le terrain. Maintenant, ce ne sont pas des gamins, chacun sait ce qu'il a à faire.
Est-il nécessaire de vous demander votre objectif à Athènes?
T.D. : Il n'y a qu'un seul objectif...
L'adaptation aux règles FIBA est-elle difficile ?
T.D. : C'est effectivement très différent. La manière de jouer, de défendre, d'arbitrer, tout change. Nous jouons un peu à l'extérieur quand il faut faire avec les règles FIBA. Nous sommes habitués aux règles NBA, alors que nos adversaires, eux, ont grandi avec ces règles. C'est à nous de trouver les bons ajustements pour ne pas être pénalisés. Mais n'exagérons rien, cela reste du basket.
Parlons un peu de vous. Vous avez grandi aux Iles Vierges. Quels souvenirs en gardez-vous ?
T.D. : Que dire ? C'est là que j'ai passé mon enfance. J'y ai passé des moments merveilleux avec ma famille. Avec le recul, je me dis que c'était un endroit formidable pour grandir.
C'est aussi là que vous avez appris à jouer au basket?
T.D. : J'ai commencé très tard, pas avant 13 ou 14 ans si je me souviens bien. Une équipe est venue jouer aux Iles Vierges, pour une tournée. Quelqu'un m'a repéré et a parlé de moi au coach de l'université de Wake Forrest. Il est venu me voir et m'a recruté. Tout a commencé comme ça. La suite de l'histoire, vous la connaissez...
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