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Avec Gobert, Lauvergne et Fournier, la nouvelle génération des Bleus "a de la gueule"

Glenn Ceillier

Mis à jour 14/09/2015 à 14:28 GMT+2

EUROBASKET 2015 - La génération 91-92 apporte de nouveaux atouts à cette équipe de France. De Rudy Gobert à Joffrey Lauvergne en passant par Evan Fournier, elle booste les Bleus. Cette réussite est aussi liée à la capacité des anciens à intégrer les jeunes. C’est bon pour l’avenir. Mais surtout pour le présent.

Joffrey Lauvergne et Evan Fournier lors de la victoire des Bleus contre la Turquie

Crédit: AFP

Il y a des raisons de croire en l'avenir avec cette équipe de France. Tony Parker est bien sûr plus proche de retirer son maillot bleu que du début de sa carrière. Quand il tirera sa révérence, il laissera un grand vide. Mais il ne faudra pas ranger aux oubliettes cette équipe. Cet Euro pousse à le penser. Les Bleus ont de la réserve. Cet été, c’est la génération 1991-92 qui fait ainsi parler d’elle.
Avec Joffrey Lauvergne (1991), Rudy Gobert, Evan Fournier et Léo Westermann garnissent les rangs de l’équipe de France. Les trois sont nés en 1992. Et les trois premiers sont devenus des éléments moteurs du groupe. Samedi contre la Turquie en 8e de finale (76-53), ils ont tout simplement crevé l’écran : "La génération 91-92 a fait un gros match", s’est réjoui Vincent Collet. Rudy Gobert a joué les intimidateurs sous le cercle, Joffrey Lauvergne apporté son énergie et Evan Fournier alimenté la marque en sortie de banc.
On montre que la génération d’après a aussi de la gueule
Ravis de se retrouver tous ensemble après avoir passé quelques étés en sélection jeunes, les quatre savourent : "On montre que la génération d’après a aussi de la gueule. Et qu’il y a des joueurs sur qui compter", se félicite Joffrey Lauvergne, qui était à l’Insep avec Fournier et Westermann. Un début de passage de témoin ? Il y a encore du temps mais ça y ressemble. "Avec l’intronisation de Rudy dans le cinq, qui s’est imposé comme le fer de lance de la défense, ou avec Evan et Joffrey, qui sortent du banc pour dynamiter les défenses, on prend de plus en plus d’importance. C’est bon pour l’avenir", explique Westermann.
Pour l’avenir sûrement. Mais déjà pour le présent de cette équipe. Il ne faut pas oublier que si cette génération s’épanouit, c’est aussi car les autres lui offrent le cadre idéal pour le faire. On parle là de la génération 82-83, représentée par Boris Diaw et Tony Parker, ou de celle 88-89 de Nicolas Batum. Des piliers de cette France du basket qui gagne. Entre les trois "groupes", l’équilibre a vite été trouvé. Les "anciens" ont su intégrer les plus jeunes. Les "jeunes" les respecter.
C’est la génération équipe de France, tout simplement
Après avoir déjà passé trois étés aux côtés de Vincent Collet, Joffrey Lauvergne sait de quoi on parle : "La force de cette équipe, c’est justement d’avoir des générations qui cohabitent et jouent très ensemble". Leo Westermann trace le même sillon : "On a la chance d’avoir des anciens qui nous aide beaucoup. Mais qui nous remettent en place quand il le faut. C’est ce qui fait notre force."
Evan Fournier, au détour d’une question, résume d’ailleurs cette osmose entre générations qui anime cette équipe : "Je n’aime pas trop tous ces débats de générations, parce qu’après ça parle beaucoup à table… Si Nico (Batum) m’entend parler de ça, il va encore dire: ‘non, les meilleurs, ce sont les 88-89’. On se charrie un peu là-dessus, pour rigoler…" avoue l’arrière avant de conclure : "Moi, je dirais que c’est la génération équipe de France, tout simplement". Et les Bleus comptent bien profiter du présent au maximum. Après, il sera temps de penser au futur.
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Joffrey Lauvergne et Rudy Gobert associés dans la raquette française contre la Turquie pendant l'Eurobasket 2015

Crédit: Panoramic

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