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Calderón : "Une famille"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/09/2007 à 15:00 GMT+2

José Manuel Calderón, le meneur de l'Espagne, estime que la réussite de sa sélection réside dans cette solidarité qui unie l'équipe. Le joueur des Toronto Raptors a aimé le comportement de ses coéquipiers face à la Grèce et veut maintenant s'offrir le tit

JOSE MANUEL CALDERON, quelles sont vos impressions après cette victoire décrochée dans les dernières minutes contre la Grèce ?
J.M.C. : Nous avons beaucoup souffert. La partie a été très disputée. On le savait bien entendu mais là, on a passé un registre supérieur dans l'intensité. Les Grecs restaient sur deux défaites face à nous. Ils voulaient vraiment rectifier le tir, montrer leur valeur, et défendre jusqu'au bout leur titre de champion d'Europe. Mais voilà, nous avons réussi à passer un cap au niveau collectif. Ca nous a permis de résister à la pression.
Il y avait énormément de contacts tout au long de la partie, comment avez-vous trouvé le moyen de garder la tête froide pour résister à cette pression imposée par les Grecs ?
J.M.C. : Ca a été souvent limite, c'est sûr. Mais il ne faut pas résumer ce match à ça. C'est surtout, une rencontre entre deux équipes qui ont été dos à dos une grande partie du match. Les défenses ont vraiment été impressionnantes. C'était une sorte de guerre des tranchées, personne ne lâchait un pouce de parquet. Et à mon avis, c'est l'équipe qui a fait le moins d'erreur, celle qui a posé son jeu qui s'est s'imposée.
Pensez-vous que ce genre de match peut vous aider à remporter la finale ?
J.M.C. : C'est sûr. Cette équipe d'Espagne a prouvé que quand les choses tournent mal, elle sait rester soudée. Se comporter comme une vraie équipe. Un peu comme une famille. Devant notre public, cette solidarité aide car la pression est forte. Mais il faudra confirmer dès demain.
Ne craignez-vous pas d'avoir laissé trop de forces lors de cette demi-finale avant la grande finale ?
J.M.C. : Oui et non. C'est une demi-finale d'un Euro. C'est toujours comme cela. Il faut tout donner. Contre l'Argentine l'année passée au Mondial, c'était la même histoire. Le match avait très dur. Mais voilà, j'estime que de toute manière vous avez toujours des forces en réserve quand il s'agit de jouer une finale. J'espère toutefois que demain nous en aurons assez pour mettre autant d'intensité aussi bien en attaque qu'en défense.
Qui aimeriez-vous rencontrer en finale ?
J.M.C. : Ce sera de toute manière la meilleure équipe qui arrivera en finale. Je ne pense pas qu'en finale, on puisse avoir des préférences. Nous sommes prêts à jouer. Pour nous, l'adversaire importe peu, nous devrons jouer comme face à la Grèce. Notre ambition est de gagner ce tournoi, nous ferons tout notre possible pour y arriver.
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