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A l'Euro avec le regard tourné vers Rio

ParAFP

Mis à jour 11/06/2015 à 11:21 GMT+2

L'équipe de France féminine vise le titre et la qualification pour les Jeux Olympiques 2016.

France - Etats-Unis USA 2014 Céline Dumerc face à Tina Charles et Lindsay Whalen

Crédit: AFP

L'équipe de France féminine convoite un troisième titre continental à l'Euro 2015, qui débute jeudi en Roumanie et Hongrie, mais avant de penser à l'or, elle va concentrer toute son attention et son énergie sur la qualification pour les JO 2016. Depuis leur sacre surprise en 2009 en Lettonie, qui leur avait valu leur surnom de "Braqueuses", les Françaises sont toujours montées sur le podium de l'Euro, en 2011 en Pologne (bronze) et en 2013 en France (argent).
Cette année encore, elles font partie du trio de favorites, avec l'Espagne, tenante du titre, et la Serbie, quatrième il y a deux ans et seule équipe à les avoir battues en neuf matches de préparation (63-64). Mais cet Euro, qui pourrait réserver quelques surprises, plusieurs pays s'étant renforcés avec des joueuses américaines naturalisées, a surtout pour toile de fond la qualification pour les jeux Olympiques. Le champion d'Europe sera directement qualifié pour Rio, et les équipes classées de 2 à 5 gagneront le droit de disputer un Tournoi de qualification olympique, qui lui-même offrira cinq ou six billets pour le Brésil.
Rejoindre Rio est l'obsession des Bleues, dont le chef d'oeuvre restera à jamais les Jeux de Londres en 2012, où elles avait atteint la finale, perdue sans vraiment combattre (50-86) face aux invincibles Américaines. "Revivre ce que j'ai vécu à Londres, ce n'est pas possible. Ça n'arrive qu'une fois dans sa vie. Mais j'espère bien revivre les Jeux, on va tout faire pour", relate Céline Dumerc, devenue une icône du sport français à Londres. La meneuse de Bourges est l'une des quatre rescapées de cette épopée, avec Endy Miyem, Sandrine Gruda et Isabelle Yacoubou. Autour d'elles se sont agrégées des joueuses pour certaines délaissées par l'encadrement en 2012, pour d'autres issues de la nouvelle génération.
La déchirure de 2013
Toutes ont déjà une compétition en commun, avec le Mondial-2014, où la France avait pris la 7e place, mis à part Yacoubou, qui avait fait l'impasse en Turquie pour se reposer, et les deux nouvelles venues Sarah Michel et Olivia Epoupa. Les Françaises auront une revanche à prendre après leur défaite en finale de l'Euro-2013 contre l'Espagne à Orchies (69-70). Un événement qui avait été durement ressenti par celles qui l'ont vécu.
"Cet Euro, je l'ai complètement occulté, parce que ça a été une sacrée déchirure au niveau du coeur de finir comme ça", avoue Dumerc, restée prostrée de longues minutes à la fin de cette finale. Avec leur secteur intérieur aussi talentueux que dense et leur défense de fer - leur marque de fabrique depuis 2009 -, les Bleues ont beaucoup d'atouts à faire valoir en vue du titre.
Mais un petit doute pèse encore sur la capacité des extérieures à se hisser au niveau requis et à offrir une alternative viable, le soir où Gruda et les autres auront du mal à s'exprimer dans la raquette. "Tout le monde dans cette équipe est capable de mettre de shoots. Après, notre plus grande difficulté, c'est qu'il n'y en a pas une qui le fait tous les soirs", reconnaît Dumerc. "Mais ça peut aussi être un avantage. Chaque soir on sera différente et on sera dangereuse ailleurs", espère-t-elle. "On a des forces et je suis sûre qu'on va en découvrir encore d'autres au fil de la compétition."
Les Bleues, qui débuteront jeudi contre l'Ukraine (19h30), paraissent à l'abri d'une mauvaise surprise jusqu'aux quarts. Mais elles devront s'assurer alors du meilleur classement possible en poules pour éviter l'Espagne, la Serbie ou la Russie.
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