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Gruda : "Quand on sait qu'on peut faire mieux, est-ce qu'on doit se satisfaire de ça ?"

Glenn Ceillier

Mis à jour 07/07/2019 à 23:54 GMT+2

EUROBASKET FEMININ – Battues par l'Espagne (86-66), les Françaises ont encore échoué en finale de l'Euro, comme toujours depuis quatre éditions maintenant. A l'image de Sandrine Gruda, les Bleues ne cachent pas leur déception après cette nouvelle médaille d'argent.

La France après sa défaite en finale de l'Euro 2019 face à l'Espagne

Crédit: Getty Images

C'est une nouvelle médaille d'argent. Mais surtout, une nouvelle désillusion. Battue nettement par l'Espagne (86-66), l'équipe de France a encore buté sur la dernière marche : cette finale de l'Euro. Comme à chaque fois depuis quatre éditions maintenant. Une répétition d'échecs qui laisse des traces. "C'est compliqué de terminer encore une fois à la deuxième place, de répéter les mêmes erreurs, d'être bloqué dans un apprentissage et de ne pas pouvoir passer un cap. Les Espagnoles ont mis plus d'intensité dans ce match", déplore au micro de Canal+ une Sandrine Gruda clairement touchée et déçue après ce nouveau revers.
Comme en 2013 à domicile, comme en 2015 et comme en 2017, la France finit sur la deuxième marche du podium. Déjà longue de dix ans maintenant, l'attente d'un nouveau sacre continental va encore se prolonger pour ces Bleues jamais très loin du but ultime. Et ce n'est pas cette breloque qui va consoler les Tricolores. Surtout pas les plus expérimentées qui commencent à s'agacer de ses frustrations à répétition alors que les années passent. "A un moment donné, il faut se mettre à notre place. Quand on sait qu'on peut faire mieux, est-ce qu'on doit se satisfaire de ça ?", lâche encore Gruda, élue dans le cinq du tournoi.
On passe encore une fois à côté
Si Olivia Epoupa ne veut "pas banaliser" car "c'est quand même une médaille d'argent", la physionomie de cette finale n'aide pas pour accepter cet échec. Face à l'Espagne qui avait déjà privé la France de titre en 2013 et 2017, les protégées de Valérie Garnier ont été très loin du compte. C'est simple, elles ont subi la loi de leurs rivales espagnoles, pourtant privées de leur meilleure joueuse, Alba Torrens. "Ça doit être l'équipe la plus âgée du tournoi, mais elles avaient quatre poumons parce qu'elles étaient transcendées par le moment et nous on passe encore une fois à côté", souffle Gruda.
Le pire dans cette défaite ? Jamais les Françaises n'ont su développer le jeu qu'elles avaient produit pendant ce tournoi. "On n'a pas joué notre jeu réel. Techniquement, on n'a pas su s'adapter à ce qu'elles proposaient. On n'a pas eu de répondant. On a eu un petit sursaut d'orgueil mais ce n'était pas assez. On peut avoir énormément de regrets de finir sur cette note-là", regrette Epoupa. "Il y a de la déception pas pour la médaille d'argent mais pour la manière. On a fait une belle compétition, je suis fière de ce qu'on a fait", ajoute Valériane Ayayi. Tout n'est en effet pas à jeter. La France a rappelé qu'il fallait compter sur elle. Et si les Bleues ont essentiellement tourné sur 7 à 8 joueuses durant la compétition, des jeunes ont découvert l'atmosphère du haut niveau européen durant ce tournoi. Cinq des douze joueuses ont disputé leur premier tournoi majeur. "Il faut trouver les ajustements pour viser l'or", annonce Epoupa. Histoire de transformer enfin l'argent en or.
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