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L'Espagne, pas un ogre ?

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/09/2009 à 15:00 GMT+2

L'équipe de France voit l'Espagne se dresser sur son passage en quarts de finale de l'Euro, aujourd'hui à 21h00. Redoutée, la formation ibérique était l'équipe à éviter avant le début de la compétition. Mais son parcours en Pologne n'est pas à la hauteur des pronostics...

L'ogre est-il bon à prendre ? La question hante les Français depuis deux jours. En s'imposant contre la Grèce lors d'un match bizarre de l'avis général des protagonistes bleus, la troupe de Vincent Collet a pris le risque de jouer la Seleccion. Pour un quart de finale bien délicat. Le pire que l'on pouvait espérer pour la formation tricolore ? Sûrement sur le papier. Peut-être pas sur la forme du moment... Avant le début de la compétition, l'Espagne semblait intouchable. Depuis, la donne a quelque peu évolué.
Championne du monde en titre, vice-championne d'Europe et médaillée d'argent aux JO de Pékin, la sélection ibérique se présentait comme l'épouvantail de l'Euro avant le premier entre-deux. Tout semblait réuni pour permettre aux Espagnols de décrocher leur premier titre continental de leur histoire. Les forfaits de stars dans les autres formations étaient autant d'arguments. Et malgré l'absence de Jose Manuel Calderon, Carlos Jimenez ou encore Berni Rodriguez, la troupe espagnole arrivait en Pologne avec toutes les armes pour régner sur l'Europe. Un effectif fourni, un secteur intérieur puissant et des extérieurs de génie. Mais voilà, la belle mécanique ibérique tourne un peu moins bien que prévu.
La montée en puissance a commencé
Dans le sillage d'un Pau Gasol en manque de rythme au début de l'Euro après une préparation contrariée par une opération au doigt, l'Espagne a bégayé son basket malgré sa pléiade de stars. Défaits d'entrée par la Serbie, Pau Gasol et co se sont mis à douter jusqu'à se faire peur face à la faible Grande-Bretagne avant de perdre face à la Turquie (60-63). Depuis, ils n'ont pas encore retrouvé le jeu qui a fait leur succès dans les dernières compétitions internationales. La principale explication ? Le forfait de Jose Manuel Calderon qui laisse un vide plus important qu'attendu. Sans son chef d'orchestre, l'Espagne semble avoir perdu son collectif bien huilé.
Le jeune prodige Ricky Rubio n'arrive pas à assumer la relève au poste de meneur avec Raul Lopez ou encore Carlos Cabezas. Et ça ne tourne plus très rond. Le jeu de passe est moins fluide. Juan Carlos Navarro et Rudy Fernandez se marchent un peu sur les pieds. Les deux scoreurs extérieurs veulent trop souvent prendre le match à leur compte. Et oublient de jouer dans la peinture où l'Espagne offre pourtant une force de frappe redoutable. En clair : Sergio Scariolo, le troisième sélectionneur depuis le sacre mondial en 2006, a tardé à trouver la bonne formule. Résultat : l'invincible armada n'est pas aussi sereine.
Alors est-ce le bon moment pour les prendre pour la France ? On serait tenté de dire oui. Mais il ne faut pas trop s'avancer. Les deux derniers matches des Espagnols ont montré un net regain de forme. Même si l'opposition n'était pas la meilleure de l'Euro avec la Lituanie et la Pologne, les joueurs de Sergio Scariolo semblent monter en puissance. Pau Gasol a retrouvé ses jambes. Et Navarro a réalisé un festival à trois points face aux Polonais. Les Français vont avoir du pain sur planche. Surtout qu'il ne faut jamais sous-estimer le coeur d'un champion...
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