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L'antisèche de France - Islande : Le festival ne doit pas faire oublier les failles défensives

Glenn Ceillier

Mis à jour 03/09/2017 à 20:47 GMT+2

EUROBASKET – L'équipe de France a signé un récital offensif contre l'Islande (115-79), dimanche lors de son 3e match de l'Euro 2017. Mais les Bleus ont aussi été trop passifs en défense avant la pause. Et il ne faut pas l’oublier pour continuer de s'améliorer.

Joffrey Lauvergne avec l'équipe de France à l'Euro 2017

Crédit: Getty Images

Le match : Un vrai régal en attaque

Un festival offensif. Les deux équipes se sont plus illustrées en attaque qu'en défense. Et à ce petit jeu, les Bleus se sont régalés. Tous ont participé à la marque. Après avoir laissé les Islandais dans le match en première mi-temps, les coéquipiers de Nando de Colo ont fermé un peu les vannes en défense et ont profité du coup de moins bien adverse pour s'envoler. Vincent Collet a alors pu faire largement tourner son effectif dans un match terminé en roue libre.

Le joueur : Thomas Heurtel

L'efficacité d'Edwin Jackson est à mettre en exergue (14 pts en 21 minutes). Tout comme celle de Kevin Séraphin sous le cercle (14 pts en 16 minutes). Mais c'est la prestation de Thomas Heurtel qui est peut-être la meilleure nouvelle de ce dimanche. Pointé du doigt après le premier match, le meneur des Bleus a joué juste. Avec 9 points (à 3 sur 4 aux tirs), 6 rebonds et 6 passes, le nouveau joueur du FC Barcelone s'est démultiplié lors de ses 16 petites minutes sur le parquet. Et il n'a surtout perdu aucun ballon ! Voilà le meneur dont les Bleus ont besoin.

La stat : 115

C'est une performance rare. L'équipe de France s'est offerte une orgie offensive. Ses 115 points sont un record sur un Euro dans l'histoire tricolore. Durant ce show, les Bleus ont eu en plus la joie de voir leur banc répondre présent comme en témoignent les 68 points inscrits par les joueurs remplaçants lors du premier entre-deux.

La vidéo qui nous a amusés et nous a rappelés de bons souvenirs

La décla : Edwin Jackson

Comme je sors du banc, je ne vais pas forcément avoir cinq ou dix tirs, mais si je peux apporter en faisant de bonnes défenses, en volant un ballon pour redonner une possession en attaque, des choses comme ça, c'est ce qui est important. Les jours où j'ai la main plus chaude, on va me rechercher plus, mais je n'entre pas dans les matchs avec cette mentalité. Je sors du banc pour apporter de l'intensité. Dans des matchs comme celui-là, Evan (Fournier) peut se reposer et Nando (De Colo) jouer moins. C'est bien qu'on ait un banc fort pour pouvoir reposer nos joueurs-phares.

La question : Pourquoi il ne faut pas oublier la première période ?

Non, ce n'est pas faire la fine bouche de le dire. La première mi-temps a pointé du doigt l'un des points à améliorer pour cette équipe de France : la défense. Bien sûr, les Bleus sont clairement plus tournés vers l'attaque cette année. On le sait depuis le début de cette compagne. Et ce n'est pas désagréable à regarder. Mais lors des deux premiers quart-temps, les Islandais ont en effet eu trop d'espace.
Quand l'opposition sera d'une autre dimension, les joueurs de Vincent Collet devront se montrer plus agressifs pour défendre leur cercle, notamment sur pick and roll. Sinon, ils pourraient le payer cher, et cela dès mercredi face à Goran Dragic ou encore le jeune prodige Luka Doncic. Voilà pourquoi il ne faut pas oublier ce qui s'est passé avant la pause et tenter de reproduire certaines séquences entrevues depuis le début de l'Euro où les Joffrey Lauvergne and co ont été plus solides en défense.
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