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L'antisèche après France - Pologne : Sur courant alternatif, les Bleus ne trouveront plus la lumière

Glenn Ceillier

Mis à jour 05/09/2017 à 22:05 GMT+2

EUROBASKET 2017 - Si Thomas Heurtel a sorti le grand jeu mardi, la France a affiché deux visages bien distincts depuis le début de l'Euro. Ce mercredi face à la Slovénie (13h45), les Bleus vont devoir se montrer plus constants lors du premier match face à une opposition digne de ce nom. Les protégés de Collet, qui vont entamer les choses sérieuses, doivent éviter impérativement les trous d'air.

Joffrey Lauvergne lors de l'Euro 2017

Crédit: Getty Images

Le match : Un non match et puis…

Une horreur pendant trois quart-temps. Et enfin le réveil. Après avoir déjoué aussi bien en défense qu'en attaque pendant trois quart-temps et demi, l'équipe de France a retrouvé du rythme et s'est remis dans le droit chemin. Thomas Heurtel et Kévin Séraphin ont sonné la révolte tricolore. Mais elle a été longue à venir.

Le joueur : Thomas Heurtel

Comment peut-il en être autrement ? Kévin Séraphin a bien sûr sorti un troisième quart-temps précieux. Boris Diaw a lui fait du bien en attaque, comme souvent quand les Bleus sont vraiment au fond du trou. Mais le match de Thomas Heurtel fut un bijou. Sa deuxième mi-temps surtout, absolument brillante. Après la pause, le meneur s'est chargé de prendre les choses en main. Il a planté 21 de ses 23 points. Au final, il termine à 9 sur 11 aux tirs, 4 rebonds, 6 passes décisives et 3 interceptions. Une très belle copie.

La stat : 11

Contrairement à Kevin Séraphin, qui a rentabilisé à merveille ses 13 minutes sur le parquet (8 pts à 100% aux tirs), Joffrey Lauvergne a été en souffrance en attaque (1 sur 9 aux tirs). Mais a su compenser en se rendant utile sous le cercle. Ses 11 rebonds - tous défensifs - ont été précieux. Tout comme les 7 de Louis Labeyrie en 16 minutes. Grâce à eux, la France a dominé la Pologne aux rebonds (38 à 33). Une bonne surprise.

La décla : Vincent Collet (sélectionneur des Bleus)

Il n'y avait pas besoin de ce signal-là pour être en alerte. Il a été déjà tiré avec le premier match perdu contre la Finlande. Le basket européen, c'est d'abord empêcher, s'installer, construire. On ne le fait pas suffisamment. On est trop léger sur certains aspects fondamentaux du jeu.

La question : Pourquoi l'Euro commence vraiment mercredi pour les Bleus ?

Cette équipe de France a du potentiel. Mais aussi des limites. Ce match face à la Pologne l'a illustré à merveille. Désastreux pendant de longues minutes, les Bleus ont affiché un visage beaucoup plus séduisant ensuite. Et ce n'est pas forcément les leaders du groupe qui ont montré le chemin à suivre. Cela peut être une bonne nouvelle pour la suite. Sur courant-alternatif, les Tricolores vont cependant devoir se montrer plus réguliers à partir de mercredi. Ce dernier match de poule va en effet faire entrer les coéquipiers de Boris Diaw dans le vif du sujet. Les Slovènes sont un rival d'une autre dimension.
Entre l'arrière du Miami Heat Goran Dragic, le jeune prodige Luka Doncic, qui impressionne au Real Madrid du haut de ses 18 ans, et l'Américain naturalisé Anthony Randolph, la Slovénie, invaincue jusque-là, présente de sérieux arguments. C'est une rencontre idéale pour se mettre dans le bain avant les matches couperets, qui débuteront samedi. Plus que la première place de la poule, c'est une attitude que les Tricolores vont devoir aller chercher lors de cette rencontre. Aussi bien en défense que sur le plan collectif.
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