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Grâce à un énorme Boris Diaw, La France s'offre la Russie au bout du suspense (75-74)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/02/2018 à 23:43 GMT+1

QUALIF COUPE DU MONDE 2019 - Que ce fut dur ! Accrochée par la Russie lors d'un match haletant, l'équipe de France s'en est tout de même sortie ce vendredi soir (75-74, a.p), lors du troisième match de qualification. Les Bleus peuvent remercier un immense Boris Diaw, auteur du panier vainqueur en prolongations. Rendez-vous désormais ce dimanche à Nancy pour France-Belgique.

Boris Diaw lors de France - Pologne à l'Euro 2017

Crédit: Getty Images

Un panier du capitaine Boris Diaw à trois secondes de la fin de la prolongation et une dernière interception ont permis à la France de battre la Russie (75-74) au bout du suspense, vendredi à Strasbourg, et de poursuivre leur sans-faute dans les qualifications au Mondial-2019. Mais que ce fut dur pour les Bleus ! Toujours amputée de ses joueurs évoluant en NBA et en Euroligue, l'équipe de France a dû batailler durant 45 minutes pour l'emporter face à de solides Russes.
Accusant un déficit de taille, les joueurs de Vincent Collet ont tenté de passer par les extérieurs pour prendre à revers une rugueuse défense russe qui leur a causé bien des tourments. En l'absence d'Edwin Jackson et de Louis Labeyrie, les deux meilleurs marqueurs de la première fenêtre de qualifications, les Bleus ont fait preuve d'une grande maladresse et ont semblé manquer de leader offensif... jusqu'à la prolongation, durant laquelle le capitaine tricolore a pris ses responsabilités.

Diaw s'enflamme en prolongation

Du haut de ses 35 ans, "Bobo" Diaw, qui a passé 35 minutes sur le parquet, a en effet inscrit 11 de ses 23 points durant les cinq minutes supplémentaires pour porter les Bleus vers la victoire et terminer meilleur marqueur de la rencontre. Le joueur de Levallois, qui a ajouté sept passes décisives et sept rebonds à sa feuille de stats, s'est rendue indispensable en seconde période après un premier acte timoré. La France a désormais moins de 40 heures pour se remettre de cette rencontre et tentera de poursuivre son sans-faute face à la Belgique, dimanche à Nancy (15h00).
Le début du match était marqué par une incroyable maladresse de part et d'autre. Ainsi, après quatre minutes trente de jeu, seulement six points avaient été inscrits (4-2). Les Bleus enquillaient alors cinq points de suite pour créer un premier écart (9-4, 6e), mais les Russes se réveillaient et égalisaient d'un tir primé au buzzer (12-12).
Requinquée, la Russie continuait sur sa lancée et prenait les devants en début de deuxième quart-temps (16-19, 13e). Les Tricolores, qui commettaient plusieurs fautes offensives, manquaient cruellement d'adresse non seulement aux tirs, mais également aux lancer-francs, à l'image de Diaw, peu à l'aise derrière la ligne (2/6). Les Russes en profitaient pour prendre quatre longueurs d'avance (23-27, 17e), mais la France parvenait à limiter la casse pour recoller à la mi-temps (28-29).

Un long chassé-croisé

La physionomie de la rencontre ne changeait pas en début de seconde période avec des Bleus maladroits et parfois à la limite de la rupture, face à des Russes qui imposaient leur physique. Les Bleus reprenaient toutefois les commandes grâce à un "and one" de Moustapha Fall (35-32, 24e), mais la Russie répondait avec deux tirs primés consécutifs pour reprendre cinq longueurs d'avance (36-41, 27e).
Les joueurs de Vincent Collet passaient alors un 7-0 à leurs adversaires et enflammaient le Rhénus pour aborder en tête le dernier quart-temps (43-41). Le chassé-croisé se poursuivait dans le dernier quart-temps et les Russes reprenaient furtivement l'avantage (43-45, 32e). Les Bleus réagissaient en inscrivaient un 6-0 pour creuser un écart de six point (55-49, 36).
Mais la Russie, encore une fois, ne s'avouait pas vaincue et se plaçait même en tête à cinquante secondes du terme sous l'impulsion de Dimitri Kulagin (60-61). Mais Paul Lacombe, ancien joueur de la SIG et chouchou du public égalisait sur lancer-franc (61-61). La prolongation était irrespirable et alors que les Russes pensaient s'imposer, Diaw sortait son costume de Zorro pour sauver les Bleus dans une ambiance phénoménale.
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