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L'Argentine impériale

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/08/2006 à 14:45 GMT+2

L'Argentine a balayé la Turquie (83-58), lors des quarts de finale du Mondial mardi. Grâce à leur collectif, les Albicelestes ont creusé l'écart dès le premier quart temps. De son côté, l'Espagne, grâce à Pau Gasol et Navarro, a corrigé la Lituanie d'Arv

ARGENTINE - TURQUIE 83-58
A. Nocioni (Arg) = 21 pts, 6 rbds, 1 pdC. Delfino (Arg) = 14 pts, 8 rbdsL. Scola (Arg) = 13 pts, 6 rbds, 1 pdC. Akyol (Tur) = 11 pts, 1 rbdS. Erdogan (Tur) = 10 pts, 1 rbdK. Peker (Tur) = 8 pts, 6 rbds, 2 pds
Match après match, l'Argentine semble progresser. Après leur premier tour et leur huitième de finale tranquilles, les Albicelestes s'affirment comme les grands favoris au titre. Mardi, les coéquipiers de Manu Ginobili ont offert une belle démonstration de leur potentiel contre la Turquie. Un adversaire qui devait pourtant leur poser plus de problèmes. "On s'attendait à un match plus difficile, a déclaré le sélectionneur argentin Sergio Hernandez. On a réussi à se procurer de bonnes positions de tir et donc à avoir des paniers faciles. Ca a été notre meilleur match dans ce Mondial."
Dès les premières minutes du match, les champions olympiques ont mis les choses au clair. Agressifs en défense, ils ont pris les Turcs à la gorge. Grâce à une belle adresse et un Nocioni en réussite (10 pts dans les dix premières minutes), ils ont creusé un premier écart conséquent au premier quart temps (25-16, 10e). Durant la deuxième période, les Abicelestre ont pu compter sur l'apport de leur banc avec Delfino et Herrmann pour s'envoler au tableau d'affichage. A la mi-temps, le match est déjà plié (43-23).
Fort de cet avantage, les Argentins ont suite pu jouer libérer. Partant dans un concours de shoot, Nocioni (21 pts en 18 min à 6 sur 7 aux tirs) et Delfino (14 pts en 17 minutes) ont dégouté les Turcs, qui n'ont pu que constater les dégâts. La Turquie n'a jamais trouvé son jeu. Et même le flamboyant Serkan Erdogan, qui termine toutefois meilleur marqueur turc avec 10 points, a été parfaitement muselé par la défense argentine et n'a jamais pu prendre le match à son compte.
La fin de la rencontre est anecdotique. L'Argentine a pu préserver ses stars pour faire jouer l'ensemble de ses joueurs. Ainsi Manu Ginobli a dû encore se contenter de 16 minutes de temps de jeu. Mais il est prêt pour sortir le grand jeu dans les matches chauds. Les Espagnols sont prévenus : les Argentins veulent le titre et sont sur une autre planète. "On possède un jeu similaire avec des joueurs intelligents, a estimé Sergio Hernandez. Je pense que ça va être un match superbe car personne ne peut dire qui va l'emporter."
ESPAGNE - LITUANIE 89-67
P. Gasol (Esp) = 25 pts, 9 rbdsJ-C Navarro (Esp) = 22 pts, 2 rbds, 3 pdsR. Fernandez (Esp) = 10 pts, 2 rbds, 1 pdD. Lavrinovic (Lit) = 17 pts, 3 rbdsL. Kleiza (Lit) = 15 pts, 14 rbds, 5 pdsM. Kalnietis (Lit) = 14 pts, 1 rbd, 3 pds
Espagne-Lituanie devait être le quart de finale le plus indécis de la journée. Il n'en fut rien. Grâce à leurs deux stars, Pau Gasol et José Manuel Calderon, les Espagnols ont donné une leçon aux Lituaniens. Avec leur collectif bien huilé, les Ibériques ont complètement fait déjouer leurs adversaires qui n'ont jamais trouvé leur rythme à l'image de leur leader Arvydas Macijauskas, auteur de 0 point.
Dès le départ de la partie, les Espagnols donnent le ton. Antanas Sireika, l'entraîneur de la Lituanie, opte pour un cinq majeur grand afin de contrer Pau Gasol. Dans cette perspective, il laisse Macijauskas sur le banc et met en place une zone. Mais dès le départ, Juan-Carlos Navarro fait exploser la stratégie adverse. Avec deux tirs primés dans les premières secondes, l'Espagne place dans une position délicate les Lituaniens, qui ne savent plus où donner de la tête. L'entrée de Macijauskas ne change rien. Ils sont submergés et laissent l'Espagne s'envoler (28-11, 10e).
L'écart est déjà fait et malgré un sursaut d'orgueil au deuxième quart temps, la Lituanie n'arrive pas à revenir. Peut-être vexé de son début de match, Macijauskas est hors du coup. Il n'arrive pas à se mettre en position et ne fait pas la différence. Les joueurs de Sireika accumulent les pertes de balles (28 contre 11) et ne refont pas leur écart surtout que Pau Gasol et Navarro poursuivent leur démonstration. L'Espagne peut faire tourner sa formation pour se préparer pour sa demi-finale."Ce stade des quarts de finale nous a souvent posé problème par le passé , a déclaré Calderon, et on avait beaucoup de pression avant de rencontrer la Lituanie. Maintenant nous sommes passés, peu importe l'écart, c'est ça l'essentiel."
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