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Les Français s'arrêtent là

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/08/2006 à 15:45 GMT+2

Dominée dans tous les secteurs du jeu, l'équipe de France n'a rien pu faire contre la Grèce en quart de finale du Mondial (56-73). Toujours aussi maladroits, les hommes de Claude Bergeaud ne sont jamais rentrés dans le match. Ils vont maintenant tenter de

Le miracle n'a pas eu lieu ! L'équipe de France n'a pas réussi à prendre sa revanche sur la demi-finale de l'Euro 2005. Son voyage au Japon s'est terminé mercredi. Et c'est une nouvelle fois, le bourreau grec qui s'est chargé de faire les valises des protégés de Claude Bergeaud. Comme à Belgrade ! Pour la 13e fois de suite depuis 23 ans en compétition officielle, les Hellènes ont renvoyé à leurs études les Tricolores. Un triste bilan qui symbolise parfaitement leur niveau mercredi.
Car les Bleus ont pris une belle leçon en quart de finale. Dans la maitrise du tempo mais surtout en défense. Pourtant souverain dans ce domaine au Japon, ils ont pu constater que les Grecs restaient les maîtres absolus de la défense. Grâce à leur expérience, les coéquipiers de Theodoros Papaloukas ont parfaitement utilisé leur force pour se débarrasser de Boris Diaw et consorts. Doucement mais sûrement, le rouleau compresseur hellène s'est mis en route pour écraser la volonté française. Et avec un mimétisme étonnant, Diamantidis, l'auteur du panier victorieux à Berlgrade, s'est même offert un panier primé juste avant la mi-temps pour réveiller de mauvais souvenirs aux Bleus.
Une maladresse fatale
Dès le début de la rencontre, les Français ne sont pas dans le rythme. A l'image de Florent Pietrus, les Bleus sont stressés par l'événement. La première mi-temps est d'ailleurs marquée par un nombre incalculables de paniers "faciles" ratés. Et quand la pause arrive, la Grèce possède déjà une avance confortable (34-24, 20e). En repensant à ce déchet incompréhensible, les médaillés de bronze à l'Euro 2005 auront sûrement des regrets longtemps. Car sinon, ils n'ont pas été si ridicules.
Dans une rencontre cadenassée à double tour (premier panier du match après trois minutes), la Grèce a même mis du temps à trouver le bon tempo offensif. Concentrés, les Bleus ont répondu présent en défense. Mais comme toujours, la maladresse est venue les rattraper. Avec un 9 sur 30 à deux points et un 0 sur 3 aux lancer-francs en première période, ils ont laissé les champions d'Europe prendre leurs distances au fur et à mesure grâce notamment aux lancer-francs. "Huit points de retard contre une équipe comme ça, on ne les rattrape jamais", avait prévenu Claude Bergeaud avant le match. Il ne s'était pas trompé.
Dominés dans la raquette
Surmotivés après le panier au buzzer de Diamantidis avant la pause, les Grecs reviennent des vestiaires tambour battant. Dominateurs dans la raquette, Papadopoulos (14 pts) et Schortsianitis (10 pts) font le ménage. Ils offrent des opportunités de tirs à leurs compatriotes qui continuent de creuser l'écart. Surtout que leur défense continue d'être intraitabale (+15, 28e). Et malgré un sursaut d'orgueil grâce à une multitude de changement de défense et Boris Diaw notamment (43-51, 29e), les Bleus sont coupables d'un nouveau relâchement juste avant la fin du dernier quart temps. Avec seulement une seconde à jouer, Fotsis réussit toutefois à trouver la mire devant Johan Petro. Les Français sont dépités et n'arriveront jamais à s'en relever.
Avec cette victoire, la Grèce poursuit son aventure. Au lieu de disputer une demi-finale face aux Etats-Unis ou l'Allemagne, les Bleus devront quant à eux se consoler avec les matches de classement jeudi, contre le perdant de ce dernier quart, puis un second samedi ou dimanche. Une maigre consolation. Le bilan du tournoi est toutefois satisfaisant même s'ils devront attendre au moins quatre ans de plus pour tenter de décrocher leur première médaille dans un Championnat du monde !
GRECE - FRANCE 73-56 (12-8, 22-16, 19-19, 20-13)
Grèce: 23 paniers (dont 7 sur 24 à 3 pts) sur 54 tirs (43%) - 20 LF sur 31 tentés - 38 rebonds (Diamantidis 8) - 10 passes décisives (Diamantidis 5) - 3 contres - 6 interceptions - 8 balles perdues - 19 fautes personnelles
Marqueurs: Papaloukas (4), Schortsianitis (10), Spanoulis (11), Vasilopoulos (0), Fotsis (14), Hatzivrettas (5), Tsartsaris (2), Diamantidis (13), Papadopoulos (14), Kaziouzis (0)
France: 21 paniers (dont 7 sur 18 à 3 pts) sur 60 tirs (35%) - 7 LF sur 14 tentés - 40 rebonds (Diaw, Turiaf et F. Pietrus 6) - 13 passes décisives - 7 contres - 5 interceptions - 16 balles perdues - 21 fautes personnelles - joueurs sortis: Turiaf (38e)
Marqueurs: Gomis (3), Gelabale (12), Jeanneau (8), Foirest (0), M. Pietrus (5), Diarra (0), Bokolo (7), F. Pietrus (6), Petro (0), Diaw (9), Turiaf (4), Weis (2)
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