Turiaf : "Pas si évident"

R.T. : "On était très déçus après la défaite contre la Grèce, mais en même temps on avait envie de rebondir. On s'est battus les uns pour les autres. On sait mieux comment gérer les fins de match maintenant. L'expérience de Belgrade (demi-finale de l'Euro-2005) nous a beaucoup servi aujourd'hui."

R.T. : "Ce n'est pas parce que je suis un peu moins joyeux que d'habitude que j'étais énervé. Il faut voir que j'étais vraiment déçu du match d'hier (mardi) et que j'avais moins le coeur à sauter partout. On a quand même perdu un quart de finale de Championnat du monde hier soir. Ce n'est pas si facile de s'en remettre."

R.T. : "Je peux vous dire que ce n'est pas évident. Aujourd'hui encore, à l'échauffement, on s'est dit que ça aurait été bien d'aller jouer la finale ou le match pour la troisième place. Ca a été vachement dur de se mettre dans le match."

R.T. : "Non, toujours pas. C'est vraiment désolant que ce soit arrivé dans un quart de finale contre la Grèce. C'est décevant. Mais, même si c'est toujours dans un coin de la tête, on n'a pas trop le temps d'y penser. On a joué contre l'Allemagne aujourd'hui, arrive maintenant la Turquie. C'est lorsqu'on aura fini le Championnat du monde, qu'on pourra réfléchir un peu à ce qui s'est vraiment passé contre la Grèce."

R.T. : "Le coach a fait le bon choix en faisant jouer les joueurs qui pouvaient apporter quelque chose. Cela a permis de voir que nous sommes douze. Ca me faisait rigoler quand on disait: "Regarde, l'autre joue plus que toi et patati et patata". Nous on s'amuse tous ensemble et c'est beau de voir que ceux qui n'avaient pas beaucoup joué ce soir nous font gagner aujourd'hui."

R.T. : "C'est un peu un mélange des deux. Il faut regarder aussi que dans le premier carré, il y a Espagne, Argentine, Etats-Unis et Grèce. Je pense qu'on n'a pas à avoir honte si on termine cinquièmes. C'est déjà très bien pour nous de finir dans le deuxième carré, après avoir battu de bonnes équipes, avec une équipe jeune, qui a l'avenir devant elle."