Les Lakers au finish

CONFERENCE OUEST - FINALE

Dans les moments chauds, il est bien utile d'avoir un joueur comme Kobe Bryant. Les Spurs de San Antonio l'ont appris à leurs dépends en s'inclinant lors du premier match de la finale de la conférence Ouest (89-85). Ces derniers ont encore faibli dans l'ultime période après avoir dominé la majeure partie de la rencontre. Ils encaissent au cours de ce dernier acte un rédhibitoire 24-13 et doivent s'incliner de seulement quatre petits points. La faute à Kobe Bryant, absolument intenable. Le MVP de l'année en cours a marqué 14 de ses 27 points dans le dernier quart-temps dont un tir décisif à 23 secondes du buzzer.

"Je savais que j'étais capable d'accélérer. Je sentais que je pouvais reprendre le contrôle de la partie, nous ramener à -10 et se retrouver en meilleure position pour revenir", a d'ailleurs déclaré l'arrière des Angelinos. En effet, la situation a été très compliquée au milieu du troisième quart-temps puisque Los Angeles a été même mené de vingt points (65-45) avant que Bryant ne sonne la charge pour un 14-0 crucial et qui a relancé toute son équipe.

Jusque là, les Spurs, eux, avaient livré une partie quasiment parfaite sous l'impulsion d'un Tim Duncan monstrueux et d'un Tony Parker, encore une fois bien inspiré. Les deux hommes ont marqué ainsi 36 des 65 points de leur équipe avant le coup de massue qui leur a été asséné. Au final, l'intérieur a signé un joli double-double avec 30 points et 18 rebonds tandis que le meneur français a tout de même rendu 18 points, 10 rebonds et 6 passes. Dans ce scénario cauchemardesque pour les tenants du titre, c'est le banc qui a failli (11 points contre 21 aux Lakers) et Manu Ginobili. L'Argentin est passé à côté de son sujet avec 10 points à 3 sur 13 au tir.

"Ils nous ont mis plus de pression. A partir de là, on a fait les mauvais choix. Le ballon circulait moins vite. Les tirs ont été pris à la fin de l'horloge, on n'a plus réussi à pénétrer dans la raquette, ils nous ont forcé à prendre des tirs d'un peu plus loin et ça a marché pour eux" reconnait l'entraîneur des Spurs Gregg Popovich. On saura vendredi si la confiance aura changé de camp ou pas.