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Qui a peur du loup?

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/10/2009 à 18:53 GMT+2

Personne, à l'évidence... Après avoir un temps flirté avec le haut du panier du temps de Kevin Garnett, Minnesota est retombé dans les bas-fonds de la NBA. Tout indique malheureusement que les Wolves auront du mal à se départir de leur statut peu enviable de cancre dans la conférence Ouest.

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Crédit: Eurosport

MINNESOTA TIMBERWOLVES
Titre NBA :0
2008/2009: 24 victoires - 58 défaites / Playoffs : -
Cinq majeur :Flynn - C. Brewer - Gomes -Jefferson - Love
TOUR D'HORIZON
Minnesota reste sur une nouvelle saison médiocre et a désormais perdu 216 matches lors des quatre derniers exercices. Les Wolves peuvent-ils espérer mieux à l'aube de cette nouvelle campagne? Probablement pas. Certes, le retour de leur star, Al Jefferson, remis de sa grave blessure au genou, redonne une certaine assise à un front court qui constitue indéniablement le point fort (ou le moins faible) de l'équipe. Jefferson est en effet épaulé par le jeune pivot Kevin Love, un des joueurs les plus prometteurs de la Ligue à son poste. Le poste de meneur de jeu sera lui aussi revitalisé avec l'arrivée de Ramon Sessions (Milwaukee) et du rookie Jonny Flynn.
Mais Minnesota devra en revanche attendre pour profiter de la petite merveille espagnole, Ricky Rubio, qui a décidé, pour l'instant de rester en Espagne. Un coup dur pour la franchise de Minneapolis, qui avait tout de même cédé Randy Foye et Mike Miller afin de drafter Rubio. L'ensemble demeure tout de même extrêmement faible, avec un cinq majeur bancal (qui pour jouer en shooting guard?) et un banc ridiculement peu profond à ce niveau. Difficile, dans ces conditions, d'espérer une progression sensible dans la hiérarchie. Le cap des 25 victoires sera difficile à atteindre. C'est dire...
LE JOUEUR A SUIVRE: Ramon Sessions
Après avoir émergé au printemps 2008 suite à la blessure de Mo Williams, Ramon Sessions a confirmé son talent naissant la saison dernière, au point de finir par s'imposer comme le meneur titulaire de Milwaukee. Le voilà désormais à Minnesota. S'il n'est pas assuré de figurer dans le cinq majeur, Sessions bénéficiera quoi qu'il arrive d'un temps de jeu conséquent. Il ne serait pas étonnant de le voir émerger parmi les meilleurs passeurs de la NBA cette saison. A seulement 23 ans, il dispose d'une grosse marge de progression. Il doit notamment se doter d'un tir longue distance respectable s'il veut changer de standing.
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