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Top 100 : Les meilleurs joueurs NBA (de la 80e à la 71e place)

ParBasketSession

Mis à jour 26/08/2014 à 10:15 GMT+2

Troisième volet de notre classement des 100 meilleurs joueurs évoluant actuellement en NBA. Découvrez ceux qui figurent de la 80e à la 71e place.

Top 100 joueurs NBA (Michael Carter-Williams, Taj Gibson et Andrew Bogut)

Crédit: Eurosport

80. Michael Carter-Williams

Le dernier vainqueur du Rookie Of The Year nous a donné du fil à retordre. On a d’abord pensé à placer Victor Oladipo devant lui, avant de faire marche arrière. Ce sera finalement "MCW" qui a aligné des statistiques très intéressantes pour sa première saison en NBA : 16 points, 6 rebonds et 6 passes.
On peut analyser ces chiffres sous deux angles différents. Premièrement, on peut estimer qu’elles sont les fruits du désert autour de lui. Les Sixers ne nourrissaient aucune ambition sportive, si ce n’est celle d’obtenir le meilleur choix de draft possible et de développer des jeunes joueurs susceptibles d’intégrer le projet de la franchise à long terme. Carter-Williams a eu carte blanche, un temps de jeu conséquent et il a pu évoluer sans pression. Mais on peut aussi faire un deuxième constat. Il paraît clair que le meneur ne sera jamais la première option offensive d’une franchise ambitieuse. Et justement, s’il était mieux entouré, ses statistiques à la passe ne seraient-elles pas revues à la hausse ? De même que ses pourcentages aux tirs dus à une meilleure sélection de shoot ?
"MCW" a encore des lacunes à gommer - logique pour un jeune joueur. Il doit gagner en régularité et en adresse. Mais son plus gros challenge reste sa capacité à s’affirmer comme un leader et un véritable gestionnaire dans les années à venir. On saura alors si le garçon est un prototype 2.0 de Shaun Livingston ou un éventuel All-Star.

79. Thaddeus Young 

Voilà un autre joueur qui nous a causé des difficultés. Les statistiques de Thaddeus Young ont également un côté trompe-l’œil, du fait de la pauvreté de l’effectif des Philadelphie Sixers. Mais le natif de New Orleans est un bon joueur et il mérite d’évoluer au sein d’une franchise candidate aux play-offs.
On pourra alors apprécier plus facilement ses qualités. Young est un ailier moderne, capable de jouer sur deux postes. Il lui manque un tir à trois points fiable pour vraiment s’imposer comme un "stretch four" capable de créer des espaces, mais il demeure plus mobile que la plupart des intérieurs de la ligue actuelle. Il a tendance à abuser des tirs lointains "above the break" (à 45 degré ou face au cercle derrière l’arc), mais il est relativement adroit à mi-distance.
C’est un rebondeur solide pour un ailier, mais un peu moins pour un ailier-fort. Thaddeus Young serait idéal aux côtés d’un pivot comme Dwight Howard, capable de protéger le cercle, de capter une dizaine de rebonds et de jouer proche du panier en attaque. Selon les statistiques fournies par 82games.com, les Sixers encaissaient cinq points de moins avec leur "star" sur le banc. En effet, son déficit de taille peut être exploité par des attaquants adverses plus grands. Ces petits détails font que Young ne sera sans doute jamais un All-Star en NBA. Il n’a que 26 ans, compte déjà sept saisons dans la Ligue, mais c’est indéniablement un joueur solide.
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Thaddeus Young (Philadelphia 76ers).

Crédit: Reuters

78. Jonas Valanciunas 

D’ici quelques saisons - voire même d’ici la fin de l’année - Jonas Valanciunas sera peut-être plus haut dans le classement. Le pivot des Toronto Raptors est encore jeune et il n’a cessé de progresser depuis son arrivée en NBA il y a deux ans. Il était d’ailleurs la saison dernière le seul joueur "intouchable" de l’effectif des Raptors (on rappelle que DeMar DeRozan et Kyle Lowry ont longtemps été pressentis pour quitter le Canada).
A-t-il vraiment l’étoffe d’un franchise player ? C’est une question mise en suspens pour le moment. Jonas Valanciunas a de bonnes mains, de la taille et un corps sculpté pour les joutes à l’intérieur. Si l’on rapporte ses statistiques sur 36 minutes, il tournait déjà à un double-double de moyenne pour sa saison sophomore (14 pts et 11 rbds). Dwane Casey lui confie progressivement des responsabilités accrues et le jeune joueur lituanien a même sorti quelques performances intéressantes face aux Brooklyn Nets en play-offs.
Mais il doit encore apprendre. Apprendre à lire le jeu, à bien comprendre ce qu’il se passe sur le terrain. Apprendre à bien se placer. Les jeunes joueurs mettent du temps à assimiler toutes ces informations. La plupart d’entre-eux explosent lors de leur troisième année dans la Ligue et on suivra donc attentivement l’évolution de Jonas Valanciunas cette saison.

77. Nikola Vucevic 

Nous avons donc placé Nikola Vucevic avant Jonas Valanciunas. Certains estimeront qu’il s’agit d’un choix logique, d’autres penseront que nous faisons fausse route. Il est intéressant de comparer les deux jeunes joueurs européens qui ont pratiquement le même âge et évoluent au même poste.
Les statistiques militent clairement en faveur de Vucevic. Son PER (18,85) le classe parmi les 12 meilleurs pivots de la NBA devant des joueurs, comme Marc Gasol, DeAndre Jordan, Marcin Gortat ou Andrew Bogut. Il cumulait également 4,4 "win shares", ce qui n’est pas si mal vu les résultats peu flatteurs d’Orlando cette saison. Comme le décrivait Shai Mamou, notre spécialiste du Magic, Vucevic est une machine à double-double. Il marque de près (même s’il pourrait encore gagner en finition près du cercle) et il a un tir à 4-5 mètres assez intéressant.
C’est un très bon rebondeur (11 prises de moyennes !), mais on peut se demander s’il saura s’affirmer comme un vrai protecteur de la raquette en NBA. Espérons que son corps tienne le coup car Nikola Vucevic est assurément un jeune pivot prometteur.

76. Wesley Matthews 

Un buffle ! Wesley Matthews est un joueur dont on n’entend pas souvent parler, mais il était l’un des cadres des Blazers l’an passé. L’arrière de Portland a un profil très intéressant apprécié des franchises NBA.
Il est d’abord ce que l’on appelle communément un "3 and D", à savoir un bon défenseur capable de shooter de loin. Pour le coup, l’ancien joueur du Jazz est un vrai stoppeur. Nous vous invitons à voir ou à revoir les matches opposant Portland à Houston au premier tour des derniers play-offs pour le constater. Matthews a muselé James Harden - l’un des meilleurs scoreurs NBA - du mieux possible. Si l’on évoque souvent Nicolas Batum (cocorico oblige), on notera que son coéquipier est la première arme défensive de l’équipe (les deux ont cependant un profil différent).
En parlant de Nic, Matthews expliquait à la presse locale qu’il remporterait un duel avec son coéquipier français simplement en jouant dos au panier. Effectivement, le garçon est puissant et il peut détruire un arrière adverse en jouant au poste bas. Ce n’est donc pas seulement un shooteur à trois points (39% de réussite derrière l’arc la saison dernière). Si nous avons sans doute sous-estimés Jimmy Butler, il est évident qu’entre Matthews et l’arrière des Bulls, on penche pour le premier nommé. Outre ses qualités sur le parquet, c’est l’un des leaders du vestiaire des Blazers.
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LaMarcus Aldridge, Nicolas Batum et Wesley Matthews (de gauche à droite), lors de la victoire de Portland face à Houston (123-120) – Play-offs NBA 2014

Crédit: AFP

75. Greg Monroe 

Nous sommes restés sur notre faim avec Greg Monroe. Ses deux premières saisons en NBA laissaient présager de belles choses pour la suite. Depuis, ses statistiques et son rendement sur le parquet ont stagné, voire diminuer, même si la situation aux Detroit Pistons ne l’a sans doute pas aidé à se développer. Aucune franchise n’a daigné lui proposer un contrat maximum cet été - les Pistons l’auraient fait, mais il a refusé - et il a donc pris le risque d’accepter la qualifying offer.
Mais que vaut vraiment Greg Monroe ? Comme l’expliquait Zach Lowe, le jeune joueur des Detroit Pistons fait partie de cette catégorie d’intérieurs qui ne répondent pas au profil de l’ailier fort moderne : ce n’est ni un intérieur fuyant, ni un protecteur du cercle. L’ancien pensionnaire de Georgetown a bien un tir à 4-5 mètres relativement intéressant mais il n’est pas aussi adroit de cette distance que Blake Griffin, un joueur qui a pourtant longtemps été considéré comme un simple dunkeur.
Monroe a un style de jeu un peu "bâtard". Il n’est pas un assez bon shooteur pour jouer ailier-fort dans la majorité des systèmes et il n’est pas un assez bon défenseur pour jouer pivot. Il demeure un joueur solide, capable de gober une dizaine de rebonds et de scorer une quinzaine de points chaque soir. Les Pistons étaient même meilleurs avec leur jeune intérieur sur le parquet. Le natif de New Orleans a envie de changer d’air et sa carrière a - déjà - besoin d’un nouveau départ. Mais il est certain que Greg Monroe n’a pas encore montré tout ce dont il est capable.

74. Taj Gibson 

Les joueurs des Chicago Bulls sont souvent appréciés des fans du fait de leur attitude de guerrier sur le parquet. Taj Gibson a lui sa photo a côté de la définition du terme "intérieur valeureux et combatif" dans le dictionnaire NBA.
Mais le sixième homme de la "Windy City" a prouvé qu’il n’était pas simplement un joueur énergique. Il a développé un arsenal offensif intéressant. Il a même poussé Carlos Boozer sur le banc la saison dernière. Si l’ancien All-Star était effectivement titulaire, c’est bien le natif de Brooklyn qui occupait une place sur le terrain lors des douze dernières minutes de chaque rencontre. Gibson était même l’un des remplaçants les plus prolifiques de la ligue la saison dernière. Ses statistiques sur 36 minutes sont dignes d’un titulaire en NBA (16 pts et 8 rbds).
Très bon défenseur, intérieur complémentaire avec Joakim Noah, il a développé des mouvements dos au panier et un tir à mi-distance. Mais il est évident que ses responsabilités seront limitées en attaque au retour de Derrick Rose et Taj Gibson n’a pas l’étoffe d’une troisième option offensive au sein d’une franchise ambitieuse comme les Bulls. Les dirigeants lui ont promis une place de titulaire mais l’arrivée de Pau Gasol pourrait le pousser à retrouver le banc. Mais il demeure un atout de qualité pour Chicago.

73. Kemba Walker 

Un arrière dans un corps de meneur. Un combo guard de plus que l’on aimerait convaincre d’accepter un rôle de sixième homme au sein d’une équipe qui joue le titre. Et pourtant, Kemba Walker a fait ses preuves à Charlotte. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il a le niveau d’un All-Star mais le meneur des ex-Bobcats a fait son trou.
Le New-yorkais est un bon défenseur pour son poste. Son agilité et sa vitesse font de lui un très bon voleur de ballon. Steve Clifford, le coach des Hornets, s’appuie principalement sur son système défensif pour gagner des matches et Kemba Walker en est l’un des atouts majeurs. C’est également un slasheur de talent attiré par le cercle. Néanmoins, sa petite taille l’empêche de conclure avec autant de réussite qu’à la faculté (ancienne gâchette à UCONN, MOP de la March Madness).
Son jeu prendra une autre dimension s’il parvient à améliorer son shoot et à gagner en constance. Cela pourrait aussi permettre à Charlotte d’espace un peu plus la défense adverse en attaque. Car malgré la présence d’Al Jefferson et les prises-à-deux qu’il provoque, les pourcentages de réussites aux tirs de Walker sont en baisses par rapport à la saison précédente (de 42 à 39%). En revanche, il donne l’impression d’être un meilleur gestionnaire, condition primordiale pour qu’il s’affirme pour de bon comme un meneur titulaire en NBA tout au long de sa carrière.
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Charlotte Bobcats point guard Kemba Walker (R) and shooting guard Ben Gordon (L) celebrate after a basket (Reuters)

Crédit: Reuters

72. Trevor Ariza 

Une donnée est à prendre en compte au moment d’évoquer le cas de Trevor Ariza : l’ancien champion NBA était dans sa "contract year" l’an passé et il évoluait au côté de John Wall, un meneur qui attire l’attention des défenseurs, et de Marcin Gortat et Nene, deux intérieurs qui libèrent des espaces pour les shooteurs. Autant de raisons qui peuvent expliquer la superbe saison du natif de Miami.
On espère vraiment que Trevor Ariza poursuivra sur sa lancée aux Houston Rockets, une franchise où il a déjà évolué par le passé. Pour en revenir au joueur de 29 ans, c’est d’abord un très bon défenseur avec de longs bras. Il peut ainsi gêner les meilleurs scoreurs adverses et éventuellement les meneurs les moins explosifs sur certaines séquences. Le stoppeur s’est muté en gâchette à Washington la saison dernière. Il tentait près de 6 tirs longue distance par match (pour 34% de réussite) et il était l’un des joueurs les plus adroits de la NBA dans les coins (45% de réussite). Avec les prises-à-deux provoquées par Dwight Howard, il devrait pouvoir s’en donner à cœur joie dans le Texas. Il n’est évidemment pas un aussi bon playmaker que Chandler Parsons, qu’il remplace numériquement, mais il répond parfaitement au terme "3 and D".

71. Andrew Bogut 

Les Golden State Warriors sont nettement meilleurs avec Andrew Bogut. C’est un fait. Ils n’ont jamais pu profiter du pivot durant l’intégralité d’une saison NBA. C’est un autre fait. Souvent blessé, l’ancien premier choix de draft (2005) est une valeur sûre lorsqu’il est sur le terrain.
Ses statistiques brutes (7 pts, 10 rbds et presque 2 blocks) ne reflètent pas son impact sur le jeu des Warriors. Bogut est l’élément dissuasif de l’excellente défense des Warriors (dans le top 5 des équipes NBA dans ce domaine la saison dernière). C’est un guerrier. Il joue dur, il est grand, il est lourd et il a du vice. Son absence a pesé lourd au premier tour des derniers play-offs. Sans l’Australien et son abatage défensif, il a été très compliqué pour les Californiens de freiner Blake Griffin. Le joueur de 29 est un aimant à rebonds.
En attaque, il joue pour l’équipe. Il pose les écrans pour les shooteurs, va aux rebonds offensifs, etc. Mais il n’est pas manchot pour autant balle en main. Même s’il n’a jamais été un scoreur, sa panoplie offensive n’est pas vide et il tournait même à 16 pts de moyenne avec les Bucks il y a quelques saisons. Ce n’est simplement plus son rôle. Selon 82games.com, les Warriors étaient une meilleure équipe en attaque et en défense avec Andrew Bogut sur le parquet la saison dernière. Une tendance confirmée par le nombre de "win shares" de l’australien, à savoir 6,5 (dans le top 20 de la ligue selon le "win shares" sur 48 minutes). Il serait intéressant de voir ce que Golden State pourrait donne cette saison avec un Bogut au meilleur de sa forme…
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