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Finales NBA - Malgré 51 points de LeBron, les Warriors frappent les premiers

Antoine Pimmel

Mis à jour 01/06/2018 à 06:33 GMT+2

NBA - C'est au bout d'une superbe partie, très rythmée et engagée, que Golden State a mis Cleveland au tapis (124-114 après prolongation). LeBron James a pourtant tout tenté, allant jusqu'à inscrire 51 points.

Les Golden State Warriors contre Cleveland

Crédit: Getty Images

Warriors – Cavaliers : 124-114 après prolongation

Golden State mène la série 1-0
Oh que les Cavaliers peuvent s’en mordre les doigts. George Hill et J.R. Smith ont des raisons de baisser la tête et de se la jouer discrets dans les prochaines heures. Parce que les deux arrières de Cleveland ont gaspillé deux occasions de conclure un hold-up parfait sur le parquet des champions en titre. Le premier a manqué un lancer terriblement important à cinq secondes de la fin du temps règlementaire ! Attrapé un peu bêtement par Klay Thompson, Hill s’était présenté sur la ligne réparatrice alors que son équipe comptait un point de retard. Il a mis le premier pour égaliser à 108 partout. Mais il a manqué le second… Smith a alors capté le rebond offensif le plus important de la partie. Pris par l’adrénaline et visiblement déconnecté de toute réalité, il a foncé vers son propre panier, gâchant ainsi toute chance de marquer un dernier panier. Rabroué par LeBron James, le vétéran a alors avoué qu’il pensait que Cleveland menait au score. Cruel.
Cruel pour le King. Parce qu’il s’est démené pendant 48 minutes (sur 53 possibles) pour mettre les siens en position de gagner. Il a tout simplement réalisé la meilleure performance de sa carrière en playoffs. 51 points, 19/32 aux tirs, 8 rebonds et 8 passes. Mais en vain. Car ce sont bien les Warriors qui l’ont finalement emporté après prolongation (124-114).

Le "fail" monstrueux de J.R. Smith

Le plan mis en place par Tyronn Lue et les Cavaliers fonctionnaient pourtant bien. La franchise de l’Ohio a laissé un James plus concentré et plus appliqué que jamais manœuvrer au sein de la défense californienne. Il a constamment cherché les duels avantageux, que ce soit pour finir lui-même près du cercle, marquer de loin ou offrir un panier facile à un coéquipier. Cleveland a ainsi contrôlé une bonne partie de la première mi-temps. Mais c’est paradoxalement sans leur superstar ont creusé un premier vrai écart dans le second quart temps. Kevin Love (21 points, 13 rebonds) et Larry Nance Jr (9 points et 11 rebonds) ont lancé les Cavaliers sur un 7-0 pendant que le patron se reposait sur le banc (51-40).
Parfois brouillons dans l’exécution, les Warriors ont résisté en se reposant sur leurs nombreux talents. Et notamment sur Stephen Curry, auteur d’un match plein. Le meneur All-Star a flirté avec le double-double (29 points, 9 passes). Il a souvent répondu aux paniers de James. C’est aussi lui qui a égalisé à sur un tir à dix mètres à la sirène ! 56 partout à la pause. Curry s’est aussi illustré plus tard dans la rencontre. Il a planté un tir lointain pour revenir à 73-73 justement au moment où Golden State avait besoin d’un panier. C’est encore lui qui donnait six points d’avance aux Warriors à cinq minutes de la fin du quatrième quart temps. Enfin, c’est aussi lui qui avait offert l’avantage à son équipe juste avant que George Hill soit envoyé sur la ligne des lancers. Klay Thompson (24 points) et Kevin Durant (26) l’ont épaulé au scoring. Draymond Green flirtait lui avec le triple-double (13 points, 11 rebonds et 9 passes).
L’addition des talents a permis de prendre le dessus sur un LeBron James de gala. Le natif d’Akron a signé son huitième match à plus de 40 points depuis le début des playoffs. Un record NBA qu’il partage désormais avec Jerry West. Il a multiplié les paniers décisifs dans les moments les plus chauds du match. Avec notamment ce panier avec la faute pour repasser devant (104-102) à trente secondes de la délivrance. En revanche, il a subi le coup de chaud de Golden State au coup d’envoi de la prolongation. Les Cavaliers étaient cuits et ils ont pris un 7-0 d’emblée. La rencontre s’est même terminée dans le chaos avec des échanges verbaux musclées entre James et Curry puis une éjection de Tristan Thompson, coupable d’avoir porté un coup à Draymond Green. C’est dans cette ambiance électrique et après un superbe match que les deux équipes se sont donc quittées. Voilà qui promet déjà un deuxième match très intense.
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