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NBA - Sabonis à Portland, Simmons à Sacramento, Wall aux Lakers... 5 trades que l'on aimerait voir en NBA

Antoine Pimmel

Mis à jour 26/01/2022 à 17:15 GMT+1

NBA - La deadline du 10 février approche et les rumeurs de transferts devraient s'intensifier chaque jour. Nous avons mis sur pied cinq échanges qui nous semblent pertinents et assez réalistes afin de renforcer les Los Angeles Lakers, les Philadelphia Sixers ou encore les Dallas Mavericks. Il est notamment question de Ben Simmons, Domantas Sabonis ou encore John Wall...

Ben Simmons

Crédit: Getty Images

Domantas Sabonis sur les traces de son père à Portland

  • Le trade : Domantas Sabonis rejoint Portland en l’échange de Robert Covington, Ben McLemore, Cody Zeller et un premier tour de draft (en 2024, protégé pour les sélections 1 à 13).
Les Trail Blazers sont à un croisement déterminant après huit qualifications consécutives pour les playoffs – la plus longue série en cours en NBA. L’équipe peine à se renouveler, le coach Chauncey Billups fait ses premiers pas sur le banc après le renvoi de Terry Stotts pendant la dernière intersaison et Portland occupe pour l’instant une modeste dixième place à l’Ouest. Le cul entre deux chaises. La franchise peut aussi bien décider de saborder sa fin de saison pour essayer de récupérer un choix de draft haut placé ou tenter, une fois de plus, d’accrocher le bon wagon pour les playoffs en profitant notamment du "play in."
Le tout dans un contexte tendu puisque Damian Lillard, la superstar, manque à l’appel à la suite d’une opération aux abdominaux. Le joueur de 31 ans, pourrait ne plus rejouer de la saison si ses coéquipiers ne se montrent pas suffisamment compétitifs en son absence. Il serait aussi susceptible de demander son départ pour essayer de jouer le titre ailleurs. La tentation de reconstruire autour d’un Anfernee Simons épatant – 22 ans et 25 points de moyenne sans Lillard – est grande.
On prône pourtant tout le contraire. Plutôt que de faire marche arrière, les dirigeants des Blazers ont peut-être intérêt à faire tapis en mettant enfin la main sur le deuxième All-Star capable de soulager Lillard. La cible est toute trouvée : Domantas Sabonis ! Le pivot lituanien est né à Portland quand son papa Arvydas y jouait dans les années 90. Il évolue aujourd’hui pour une franchise, les Pacers, dans une situation encore plus délicate que celle de l’Oregon. Indiana est l’une des principales déceptions de la saison et les dirigeants sont tentés de vendre leurs cadres pour reconstruire. L’idée étant d’engranger un maximum de choix de draft en échange.
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Domantas Sabonis (Indiana Pacers) contre les Phoenix Suns, le 14 janvier 2022

Crédit: Eurosport

Les Blazers céderaient un futur choix de draft tout en incluant le contrat expirant de Robert Covington. Ce dernier peut servir de monnaie d’échange dans un autre transfert afin de permettre aux Pacers de récupérer d’autres picks, probablement au second tour. Sabonis, qui tourne à 19 points, 12 rebonds et 5 passes cette saison, représente un complément idéal de Lillard grâce à sa capacité à scorer près du cercle mais aussi à créer du danger dans des situations de 4 contre 3, ce que Jusuf Nurkic n’a jamais vraiment été en mesure de faire.
Les adversaires de Portland ont ainsi tendance à doubler le meneur All-Star sur les picks-and-roll, quitte à laisser les Blazers en avantage numérique une fois la balle transmise à l’intérieur. Sabonis, lui, serait en mesure de punir ce schéma défensif. Et une équipe avec les deux stars accompagnées de Simons, CJ McCollum, Norman Powell et Nassir Little peut nettement mieux figurer à l’Ouest.

Deux transferts pour "sauver" les Lakers

  • Le trade : Jerami Grant rejoint Los Angeles en l’échange de Talen Horton-Tucker, Kendrick Nunn et un premier tour de draft (2027, protégé 1-8).
C’est de la publicité mensongère. Il n’y a rien qui puisse sauver les Lakers si ce n’est LeBron James et un Anthony Davis en pleine forme. Pour le reste, l’équipe a été mal construite pendant la dernière intersaison et elle se retrouve bloquée aujourd’hui avec un bilan neutre (24-24), indigne des prétentions de la franchise, avec des dysfonctionnements criants et une masse salariale blindée. Mais il est possible de renforcer ce groupe en l’orientant vers du "small ball". Les Angelenos fonctionnent mieux depuis que James a pris place en pivot. Davis devrait prendre son relais. En revanche, il manque un ailier polyvalent pour vraiment appliquer au mieux cette stratégie. Un poste 3 ou 4 athlétique, capable de bien défendre et de marquer à trois-points. Un Jerami Grant quoi.
Pour que ce transfert fonctionne, il faudrait déjà que les Pistons apprécient fortement le profil de Talen Horton-Tucker, joueur de 21 ans qui tourne à 10 points de moyenne cette saison. Son potentiel est intrigant mais sa valeur resterait basse sur le marché selon les différents insiders. Le choix de draft, très lointain – Los Angeles s’est déjà séparé de ses autres picks – présente trop d’incertitudes. Et surtout, Grant ne serait pas intéressé à l’idée de jouer les quatrièmes lames aux Lakers. Donc, voici une autre proposition :
  • Le trade : John Wall et Eric Gordon rejoignent Los Angeles en l’échange de Russell Westbrook, Talen Horton-Tucker et un premier tour de draft (2027, protégé 1-8).
Ça va faire grincer des dents. Pourquoi Wall plutôt que Westbrook ? Au moins, le meneur actuel des Lakers a le mérite de jouer. Celui des Rockets reste dans un placard doré à plus de 40 millions depuis des mois. Notons tout de même que Wall est représenté par Klutch Sports, la même agence que LeBron James. S’il est en forme, le King et ses agents seront certainement au courant. Ils auront les infos sur sa condition physique. Si elles sont bonnes, ça peut les encourager à mettre en place le deal. Les Angelenos pourraient être meilleurs par soustraction en se séparant de Westbrook, qui n’a toujours pas vraiment trouvé sa place au côté du quadruple MVP. Pas sûr que Wall fasse beaucoup mieux mais son profil colle un poil plus.
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John Wall (Houston Rockets)

Crédit: Getty Images

De toute façon, le vrai élément important dans cet échange, c’est Eric Gordon. C’est LE vétéran que vont s’arracher de nombreuses équipes le soir de la deadline. Les Mavericks, les Wolves, les Cavaliers… tous seront sur les rangs. Parce que c’est un arrière capable de scorer, de driver, de shooter de loin, de défendre et de jouer dans n’importe quel système. Il n’a rien à faire aux Rockets. Les Texans demanderont un premier tour de draft pour s'en séparer. En ajoutant THT, les Lakers peuvent essayer de remporter les enchères mais tout dépendra finalement de ce que les autres équipes proposent à Houston.

Les Sixers se blindent autour de Joel Embiid

  • Le trade : De’Aaron Fox, Buddy Hield et Harrison Barnes rejoignent Philadelphie en l’échange de Ben Simmons et Tobias Harris.
Parce qu’à un moment, le cirque a assez duré. Daryl Morey s’obstine à réclamer une superstar en l’échange de Ben Simmons. Damian Lillard, Bradley Beal ou James Harden. Ça reste tellement peu probable. L’Australien continue de refuser de jouer et sa valeur baisse chaque semaine qui passe. Et pendant ce temps, Joel Embiid est obligé de s’arracher pour porter les Sixers. Justement. Le Camerounais est tellement fort cette saison qu’il serait dommage de "gâcher" une année à son meilleur niveau en espérant une arrivée purement hypothétique d’Harden la saison prochaine. Surtout au vu de l’historique de blessures du pivot.
Embiid est en bonne santé et il n’a jamais été aussi performant (42 points de moyenne sur ses 4 derniers matches). C’est le moment d’en profiter et de l’entourer au maximum, quitte à ce qu’il n’y ait pas de deuxième star au sens propre autour de lui. De’Aaron Fox compilait tout de même 25 points et 7 passes la saison dernière. Il a longtemps été considéré comme un All-Star potentiel. Voilà un meneur rapide et offensif qui pourrait briller sur pick-and-roll avec Embiid. Lui n’aurait certainement pas peur de tirer. Buddy Hield non plus. Il est l’un des meilleurs snipers de la NBA derrière l’arc. Un danger permanent autour d’un joueur qui attire autant l’attention de la défense. Harrison Barnes est un meilleur défenseur que Tobias Harris et il est lui aussi capable de mettre dedans de loin.
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Joel Embiid

Crédit: AFP

Imaginez seulement une rotation profonde avec Embiid, Fox, Barnes, Harris mais aussi Seth Curry, Furkan Korkmaz, Tyrese Maxey, Danny Green, Matisse Thybulle, Georges Niang et Andre Drummond ! Cette équipe est lourde ! Armée pour aller loin à l’Est. Surtout que la Conférence est particulièrement ouverte. La NBA toute entière se cherche un grand favori. Il y a la place et il faut foncer. De toute façon, si Harden ou Beal venait à vouloir rejoindre Philadelphie cet été, les Sixers seraient toujours en mesure de transférer à nouveau Barnes et Hield, dont les contrats semblent plus faciles à échanger que celui d’Harris ou Simmons.
Les Kings, eux, sont prêts à se reconstruire à nouveau. Ils veulent absolument le premier choix de la draft 2016, quitte à inclure Fox. De toute façon, ils ont bien vu que leur effectif en l’état ne leur permettrait pas de retrouver les playoffs.

Les Mavericks prêts pour chambouler la hiérarchie

  • Le trade : Al Horford et Marcus Smart rejoignent Dallas en l’échange de Maxi Kleber, Dwight Powell, Reggie Bullock, Willie Cauley-Stein et deux seconds tours de draft.
Les Celtics vont arrêter les frais. Leur équipe leur coûte trop cher pour des résultats décevants. Une saison en dents de scie pour Boston qui, même en accrochant les playoffs, ne serait pas en mesure de jouer le titre. La franchise aurait même pour ambition de laisser du temps de jeu à ses jeunes : Payton Pritchard, Romeo Langford et Aaron Nesmith. Mais pour ça, il faut dégraisser.
Les Mavericks ne sont pas dans la même optique. La présence de Luka Doncic suffit à leur donner l’espoir d’aller loin en playoffs. Le Slovène monte en puissance depuis plusieurs semaines et les Texans restent sur 8 victoires au cours des 10 derniers matches. Actuellement, cinquièmes, ils peuvent encore viser le podium à l’Ouest. Mais pour ça, il faut entourer la star. Dallas a deux besoins : un pivot capable de protéger le cercle et un stoppeur sur les ailes.
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Al Horford (Boston Celtics)

Crédit: Eurosport

Al Horford est moins dominant qu’il y a deux ou trois ans mais reste un vétéran talentueux et très complet. Il peut chasser les intérieurs les plus mobiles loin du cercle – au contraire de Kristaps Porzingis – remonter la balle, créer au poste et même mettre des trois-points par moment. Il peut jouer avec ou sans le Letton. Un vrai couteau-suisse. Marcus Smart, qui est originaire de Dallas d’ailleurs, reste un joueur plus irrégulier en attaque mais évoluer au côté de Doncic devrait l’aider à prendre des tirs ouverts. C’est surtout un défenseur coriace capable de se charger du meilleur attaquant adverse à chaque match en playoffs. Une escouade avec Doncic, Porzingis, Smart, Horford, Tim Hardaway Jr, Dorian Finney-Smith et Jalen Brunson peut légitimement viser les finales de Conférence à l’Ouest.

Et aussi...

  • Un vétéran à Memphis. Le trade : Danilo Gallinari rejoint Memphis en l'échange de Kyle Anderson et Jarrett Culver.
  • Les Cavaliers prêts pour les playoffs. Le trade : Eric Gordon rejoint Cleveland en l'échange de Ricky Rubio (blessé pour la saison) et d'un premier tour de draft.
  • Minnesota épaissit sa rotation. Le trade : Marcus Morris rejoint Minnesota en échange de Taurean Prince et de deux deuxièmes tours de draft.
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