NBA - Les champions en titre restent en vie : victoire de l'espoir pour les Warriors de Golden State face aux Lakers

Cette équipe de Golden State montre décidément un visage différent d’un match sur l’autre. Pas sûr que ce soit bon signe dans la quête du doublé des champions en titre mais ils sont au moins restés en vie en dominant Los Angeles la nuit dernière. Les ajustements de Steve Kerr ont payé. Pour aider Stephen Curry, souvent trop esseulé sur cette série, le coach a fait passer une partie de l’attaque par Andrew Wiggins. Le Canadien a profité de son avantage de taille pour punir les Lakers dans la peinture et il a délivré sa meilleure prestation des playoffs jusqu’à présent en compilant 25 points et 7 rebonds.

Draymond Green a été le moteur des Warriors. Peut-être même encore plus que d’habitude. Son agressivité et sa réussite offensive ont déstabilisé la défense jusqu’alors très solide des Angelenos. L’intérieur All-Star a fini avec 20 points, 10 rebonds et 4 passes décisives. Dans tout ça, on en oublierait presque de mentionner Curry, fidèle à son niveau de jeu même s’il a manqué d’adresse derrière l’arc (3 sur 11). La superstar a marqué 27 points en plus de ses 8 passes décisives.

Brillants lors des Game 3 et 4, les Lakers ont eu du mal à mettre leur jeu en place offensivement et ils n’ont pas non plus réussi à faire des stops défensifs pour se maintenir dans la partie. LeBron James (25 points) et Anthony Davis (23) ont assuré leur rendement offensif mais les Californiens ne sont jamais plus dangereux que lorsque l’un de leurs joueurs de complément prend feu. Ils conservent deux occasions de conclure cette série mais l’incertitude plane désormais autour de Davis, sorti au cours du quatrième quart-temps après avoir reçu un coup au visage. Le joueur est carrément allé au vestiaire sur un fauteuil roulant. Il semblait sonné.

Si jamais il s’agit d’une commotion, les Lakers devront respecter un certain protocole et AD pourrait alors manquer le Game 6. Et ça, ça peut tout changer.

Au bord de l’élimination, Jalen Brunson soulignait le besoin pour les Knicks de tout donner sur le terrain sans compter leurs efforts. Le meneur s’est ensuite assuré d’appliquer ses propres conseils lors d’un Game 6 quitte ou double pour New York. Il n’est pas sorti une seule seconde, jouant ainsi les 48 minutes (tout comme son coéquipier Quentin Grimes), tout en délivrant une performance de patron pour guider son équipe vers la victoire : 38 points à 12 sur 22 aux tirs, 9 rebonds et 7 passes décisives.

Les Knicks ont retrouvé un gain d’énergie, de combativité et d’envie sur cette rencontre. Ils ont par exemple dominé aux rebonds (50 contre 34), ils ont ralenti un Jimmy Butler limité sous les 25 points (19 à 5 sur 12 aux tirs) pour la première fois des playoffs et ils ont enfin été adroits à trois-points. Julius Randle (24 points) et RJ Barrett (26) ont parfaitement épaulé Brunson. Mitchell Robinson a passé la barre des 10 rebonds (11) pour la première fois depuis le Game 1. Et pourtant, il n’a pas été simple d’achever le Heat.

Les joueurs de Tom Thibodeau ont placé deux runs déterminants : un 18-2 en début de deuxième quart-temps et un 23-7 pour commencer le troisième. Ils ont alors compté jusqu’à 21 points d’avance mais cet écart a fondu dans le quatrième. Miami est revenu à 2 petites longueurs dans les 2 dernières minutes (103-101). Mais sans concrétiser ensuite. Barrett n’a pas craqué sur la ligne des lancers-francs et les Knicks restent donc dans la compétition avant un Game 6 en Floride.