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"Résister aux sirènes de l'argent" : Tony Parker regrette les départs précoces en NBA

Glenn Ceillier

Mis à jour 25/10/2022 à 17:42 GMT+2

NBA – Dans une longue interview accordée à L'Equipe, Tony Parker est revenu sur les difficultés rencontrées par certains Français en NBA. A ses yeux, des jeunes partent trop tôt dans le grand monde de la NBA. Le boss de l'ASVEL revient aussi sur le cas Victor Wembanyama : "Je lui souhaite une carrière à la Tim Duncan", annonce-t-il.

Tony Parker

Crédit: Eurosport

Quand un joueur comme Tony Parker parle, on l'écoute. Surtout quand on est un jeune Français qui rêve de NBA. Sa carrière, son vécu et sa réussite, surtout dans la grande Ligue nord-américaine, font de lui un observateur unique. Un conseiller précieux aussi. Et dans L'Equipe ce mardi, le patron de l'ASVEL est revenu sur les jeunes Tricolores qui tentent leur chance en NBA. Pour lui, ils partent souvent trop tôt. "De résister aux sirènes de l'argent, de savoir être lucide et partir au bon moment, après avoir emmagasiné de l'expérience", répond-il quand il est interrogé sur le conseil qu'il pourrait leur donner.
Alors qu'il y a de nombreux talents français qui s'y cassent les dents actuellement, TP regrette cette tendance à passer l'Atlantique dès que l'occasion se présente. "Je comprends, il y a beaucoup d'argent à gagner aux États-Unis. Mais les Américains sont très sévères sur le recrutement. Sur 400 joueurs de NBA en activité, tu en as 60 nouveaux qui arrivent chaque année, donc tu as une seule chance de faire une bonne impression. Mieux vaut arriver en étant préparé."

Wembanyama ? "Je lui souhaite une carrière à la Tim Duncan"

Les expériences mitigées - ou même très compliquées pour certains - de Frank Ntilikina, Kylian Hayes, Sekou Doumbouya ou même Theo Maledon malgré leur potentiel indéniable poussent en effet à se poser quelques questions sur ce passage dans le grand monde. Leur manque de temps de jeu vient freiner leur progression. Et une question s'impose : n'auraient-ils pas dû continuer de s'aguerrir en Europe avant de se frotter à la NBA ? Aux yeux de Tony Parker, ça ne fait aucun doute. Mais l'appel du meilleur championnat du monde est difficile à refuser, en toute logique.
Pour Victor Wembanyama – le prodige tricolore qui fait saliver toutes les franchise NBA avec son profil unique -, la question est évidemment différente. "Victor est un phénomène à part, qui a tout pour réussir, mais il a raté la moitié de la saison dernière avec nous à cause des blessures. Le plus important, c'est qu'il reste en bonne santé", prévient TP, qui l'a observé de près l'année passée quand le jeune prodige évoluait dans son club l'ASVEL. "S'il y arrive, il sera numéro un de la draft 2023 et changera la franchise dans laquelle il ira. Je lui souhaite une carrière à la Tim Duncan." Et quand on connait la success-story de Parker avec Tim Duncan, on mesure les attentes de TP pour son compatriote.
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