Victoire d'Indiana face à OKC lors du Game 6 des finales - Tyrese Haliburton, c'est le moment : "J'ai rêvé toute ma vie d'être dans cette situation"
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Publié 20/06/2025 à 10:09 GMT+2
Tyrese Haliburton a inscrit 14 points et délivré 5 passes décisives, jeudi lors du succès d'Indiana sur son parquet face à OKC (108-91). Ce n'était pas le moment d'en faire plus. Qu'en sera-t-il lors du Game 7 des finales NBA, dans la nuit de dimanche à lundi ? Son aptitude à briller dans les instants cruciaux y sera scrutée. Lui et son rival "SGA" en ont tant rêvé, il est temps de les départager.
Tyrese Haliburton (Pacers) le 19 juin lors des finales NBA
Crédit: Getty Images
The Moment. Voici l'un des surnoms dont Tyrese Haliburton est affublé, en cette campagne de playoffs monstrueuse qu'il signe. Or, le moment clé approche, pour lui et les Pacers, qui ont pris le meilleur sur OKC, ce jeudi à domicile (108-91). Cela fait 3-3 lors des finales NBA, dont le dénouement aura ainsi pour cadre un Game 7. Une première à ce stade de la compétition depuis le sacre légendaire des Cavs de LeBron James face aux Warriors de Stephen Curry en 2016.
"En tant que fan de basket, il n'y a rien de tel qu'un Game 7 lors des finales NBA. J'ai rêvé toute ma vie d'être dans cette situation", en salive le franchise player d'Indiana, qui était incertain pour le sixième match de la série, en raison d'une douleur au mollet droit. Le meneur All-Star a pu tenir sa place et il s'est montré assez discret (14 points, 5 passes décisives), fidèle à sa propension à ne pas tirer la couverture à lui quand cela ne s'impose pas.
Ce qu'il s'est passé avant n'a pas d'importance
Il y a bien eu un instant flashy. Une interception, en fin de deuxième quart-temps, avant de servir Pascal Siakam, en effectuant une pirouette et en détournant le regard au moment de la passe, pour un dunk faisant grimper l'avance des leurs de 18 à 20 points. Une façon de "créer de l'énergie", selon Haliburton qui ajoute, en conférence de presse : "On n'a pas reparlé de ça avec Pascal. Je ne sais pas si on le fera d'ici la fin des finales. Si nous les remportons, nous nous souviendrons longtemps de cette action."
Le sacre des Pacers ferait entrer à la postérité des exploits bien plus prégnants du n°12 de la draft 2020, comme son tir de la gagne à 0.3 du buzzer lors du Game 1 (110-111), alors qu'Indiana n'avait pas mené jusque-là. Le meilleur moyen d'y parvenir est de ne pas y penser, jure-t-il : "Ce qu'il s'est passé avant n'a pas d'importance, tout n'est plus question que d'une rencontre. Nous devons faire confiance au travail accompli pour en arriver là. Je ne voudrais pas me battre aux côtés de quelqu'un d'autres que ces gars (ses coéquipiers, ndlr)."
Laconique après ce revers, Shai Gilgeous-Alexander, son rival en tant que leader de la franchise adverse (n°1 de la saison régulière), résume ainsi la bataille qui les attend : "C'est un match dont on rêve. Vous le gagnez, vous empochez tout. Vous le perdez, vous n'obtenez rien". Cette ultime joute se tiendra dans la nuit de dimanche à lundi (heure de France métropolitaine) à Oklahoma City. Si le sobriquet The Moment convient à Haliburton, le contexte sera idoine pour l'entériner.
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Video credit: Eurosport
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