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Roanne, surprise du chef

Eurosport
ParEurosport

Publié 02/06/2007 à 14:15 GMT+2

Roanne, champion de France ! En l'emportant à Bercy face à Nancy (81-74), l'équipe de Jean-Denys Choulet est couronnée pour la 2e fois après son premier titre acquis en 1959. Nancy échoue pour la troisième fois d'affilée en finale. Incroyable scénario à B

ROANNE - NANCY : 81-74 (14-24, 16-15, 24-18, 27-17)
Nancy : 28 paniers (dont 5 sur 17 à trois points) sur 62 tirs (45%) -13 LF sur 19 tentés - 42 rebonds (Kirksay 13) - 19 passes décisives (Zianveni 5) - 19 balles perdues - 19 fautes personnelles
Marqueurs: Banks (9), Julian (15), McClintock (8), Zianveni (21), Kirksay (12), Milisavljevic (7), Green (2)
Roanne : 31 paniers (dont 10 sur 26 à trois points) sur 69 tirs (45%) - 9 LF sur 19 tentés - 37 rebonds (Badiane 12) - 18 passes décisives (Spencer et Pellin 5) - 8 balles perdues - 22 fautes personnelles
Marqueurs: Niakaté (2), Harper (10), Soliman (5), Cazalon (3), Spencer (18), Pellin (5), Badiane (11), Salyers (27)
Roanne, 36 000 habitants, ville de Loire est devenue, 48 ans après son premier sacre, champion de France 2007. Le tout devant une salle de Bercy où un tiers de la ville aurait pu prendre place. La glorieuse incertitude d'une finale jouée sur un seul match aura accouché d'un résultat finalement surprenant. Alors que Nancy affichait déjà deux présences de rang dans la capitale pour tenter de décrocher le graal, Roanne ne présentait aucune référence à ce niveau. Plus encore que l'expérience des grands événements, le banc des deux équipes pouvait faire craindre le pire à des Roannais conscients que leur bonheur passait par un match de mammouth du trident Harper-Spencer-Salyers.
Le début des hostilités allait rajouter à Roanne des allures d'ingénus totalement mangés par l'événement. Un début de match cauchemardesque qui offrait au premier de la saison régulière l'occasion de prendre très vite le large. Rien ne fonctionnant du côté roannais, le début de match tournait au calvaire (23-7 en faveur de Nancy, 8e). A voir Harper ou Spencer totalement à côté de la plaque, le suspense semblait totalement absent des débats. Kirksay faisait la moisson sous les panneaux (13 prises), Julian imposait son expérience à l'intérieur (15 points) et Zianveni (21 points) terminait au sprint chaque possession en transition. Jean-Denys Choulet avait beau vociféré sur le bord du terrain, ses hommes ne trouvaient aucune solution pour arrêter la marche en avant lorraine.
Euroligue ou pas?
Et puis, est ce le jeu de lumière mis en place à Bercy, mais Roanne, emmené par un Salyers, élu MVP du match (27 points, 8 rebonds), sortait de sa torpeur pour terminer idéalement la première mi-temps. Un 7-0 en deux minutes, puis un 8-0 au retour des vestiaires, le match s'équilibrait totalement. Maladroits à l'extérieur (5/17 à trois points), les Nancéiens changeaient bizarrement de tactique et oubliaient de jouer en première intention. A l'inverse, le réveil de Spencer (18 points) permettait à Roanne de faire jeu égal. Et comme la victoire sourit avant tout aux audacieux, ce sont les Roannais qui prenaient les choses en main dans le money-time. Même le discret Pape Badiane se montrait tranchant et décisif (11 points, 12 rebonds, 2 contres). Pour la troisième fois d'affilée, Nancy ne pouvait que constater les dégâts. Roanne pouvait légitiment laisser exploser sa joie et penser déjà à la saison prochaine. Euroligue ou pas si une dérogation est acceptée pour jouer à Lyon. Là n'était pas l'essentiel pour Chouley et ses hommes. Dans le sillage de Salyers, qui repartira pour deux ans avec le club, l'exploit était au bout de cet après-midi mémorable. Une année magique en somme après la victoire lors de la Semaine des As. La boucle est bouclée...
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