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Samnick : "Une belle fête"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/06/2007 à 20:15 GMT+2

Le Nancéien Victor Samnick dispute la finale du championnat de France contre Roanne, samedi à Bercy. L'ancien Parisien nous a confié avoir hâte de relever le challenge et pointe du doigt les secteurs clés qu'il faudra dominer pour s'imposer. Le titre et u

VICTOR SAMNICK, vous allez disputer pour la 1ère fois de votre carrière une finale de championnat de France. Comment vous sentez-vous ? Appréhendez-vous cette rencontre ?
V.S. : Tout va bien. C'est un moment qu'il faut apprécier. Ne pas se mettre de pression supplémentaire. Je ne connais aucun pépin physique donc tout va vraiment bien en ce moment. Tout le monde rêve de jouer une finale de championnat. Maintenant qu'on y est, il faut savourer et surtout prendre du plaisir.
A titre personnel, la confiance doit être là, non ? Après un début de play-offs timide, vous avez aligné deux matches convaincants contre l'ASVEL (NDLR : 10 pts, 6 rebds puis 10 pts, 3 rebds), profitant à merveille du peu temps de jeu offert par votre coach.
V.S. : Effectivement, mais concernant la confiance, elle a toujours été là. Le problème récurrent que j'ai eu cette saison, c'était que j'avais tendance à trop réfléchir à ce que j'allais entreprendre sur un parquet. J'avais tendance à trop anticiper les choses au lieu de vivre l'instant présent comme on doit le vivre dans le sens où quand je rentre sur le terrain, je dois m'éclater avant tout. J'aime le basket et c'est pour cette raison que je dois cesser de me poser des questions, comme "vais-je rester sur le terrain ? Vais-je rentrer mon premier shoot ?"...
Nancy va disputer la finale pour la 3e année consécutive. Est-ce la bonne, cette fois-ci, après deux défaites ?
V.S. : Je l'espère évidemment. Je pense que pour entamer de la meilleure des façons cette finale, il ne faudra pas penser aux deux dernières. Si on fait cela, on va y aller en hésitant, et ce n'est pas bon. Hésiter est la pire des choses, que ça soit en pénétrant sur un parquet, ou sur un tir ouvert. S'il y a hésitation, le résultat sera forcément décevant, quoi que nous entreprenions.
Pour la finale, Ricky Soliver (NDLR : qui souffrait de l'aine) fait son retour dans l'effectif nancéien. Une bonne nouvelle ?
V.S. : Oui, c'est vrai qu'on récupère Ricky. Ça va nous faire du bien. La seule mauvaise nouvelle, c'est que John (Linehan) ne sera pas là lui. De toute façon, on va y aller tous ensemble, en équipe. On souhaite tous participer à cet évènement et on va se donner à fond. Pour offrir le titre à Nancy, au staff, à nos supporters. Et à John également, évidemment.
Quels sont les points forts de Roanne ? On a vu contre Chalon leur domination aux rebonds.
V.S. : Le rebond, c'est LE point fort des Roannais, c'est clair. Le jeu en contre-attaque aussi. Mais c'est vrai qu'il faudra être attentif dans les raquettes, maîtriser le rebond pour ne pas leur offrir des secondes chances de tir, chose que n'a pas réussi à faire Chalon en demi-finale. Et puis, il faudra surveiller leur trio d'Américains (Salyers, Spencer, Harper) qui sont super forts. Mais de leur côté, ils devront faire face à nos systèmes. Un beau challenge est à relever samedi.
Vous connaissez déjà la salle du POPB de Bercy pour y avoir joué avec le PBR l'an dernier et lors du All Star Game 2005. Est-ce un plus ?
V.S. : Pour moi déjà, jouer la finale, c'est un énorme plus. Si elle avait eu lieu en Chine, en Australie ou n'importe où ailleurs, cela aurait été pareil. Le fait que ça soit la finale reste quelque chose d'extraordinaire. Bercy est une très belle salle néanmoins. Cela va être une belle fête.
Interview réalisée par François-Xavier RALLET
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