L'ASVEL avec le coeur

Chalon: 24 paniers (dont 10 sur 32 à 3 pts) sur 66 tirs - 18 LF sur 24 tentés - 35 rebonds - 11 passes décisives - 8 balles perdues - 23 fautes personnelles - 1 joueur éliminé: Best (40)

Marqueurs: Guice (19), Everett (15), Best (13), Diarra (11), Koné (6), Corosine (5), Murray (5), Lear (2)

Villeurbanne: 27 paniers (dont 12 sur 24 à 3 pts) sur 52 tirs - 12 LF sur 19 tentés - 34 rebonds - 23 passes décisives - 15 balles perdues - 25 fautes personnelles - 2 joueurs éliminés : Diakhité (34), Troutman (38)

Marqueurs: Troutman (15), Ross (14), Masingue (13), Jeanneau (10), Barrett (9), Sangaré (8), Blanchard (7), Diakhité (2)

En cette période de doute, l'ASVEL vient de s'offrir un bon bol d'oxygène. Malgré les blessures de Laurent Foirest, Amara Sy et depuis la semaine dernière de son meilleur joueur, Brian Green, la Maison Verte a sorti le grand jeu face à Chalon. Grâce à une belle envie, les Rhodaniens ont signé une deuxième victoire de rang. Un succès prometteur qui pourrait annoncer de beaux jours pour une équipe qui se cherche depuis le début de la saison.

Car les protégés d'Yves Baratet ont vraiment été cherchés leur place en demi-finale. Ils la voulaient et ont tout fait pour l'obtenir. Dans le sillage d'un Vincent Masingue irréprochable, ils ont montré un mental à toute épreuve. Dans une première période très fermée, ils ont fait jeu égal avec à des Chalonnais timides en attaque. Et malgré la réussite de l'insaisissable Everett (10 de ses 15 pts dans les 20 premières minutes), les Villeurbannais sont restés dans le match grâce à l'impact de leurs deux intérieurs, Masingue (13 pts, 9 rbds) et Troutman (15 pts, 9 rbds).

Ensuite, ils ont toujours su trouver les solutions face au coffre-fort chalonnais. Et alors que leur secteur intérieur était sinistré (Masingue et Troutman sont limités avec 4 fautes à la fin du 3e quart), les Rhodaniens ont pu s'appuyer sur une réussite insolente aux primés. Dans la dernière période, l'ASVEL reste vivante avec les shoots à trois points grâce notamment aux réveils de Yohann Sangare et de Steve Ross (3/3) qui enquillent. Avec un 6 sur 8 dans le dernier quart, les Verts écoeurent les partenaires de Jermaine Guice, qui est impuissant malgré ses 19 pts. Et après plusieurs possessions mal gérées, Chalon laisse finalement l'ASVEL rejoindre Roanne en demi-finales sur deux lancers de Masingue à quatre secondes de la fin.

Roanne: 36 paniers (dont 7 sur 23 à 3 pts) sur 70 tirs - 19 LF sur 25 tentés - 37 rebonds - 22 passes décisives - 12 balles perdues - 15 fautes personnelles

Marqueurs: Salyers (29), Harper (23), Spencer (13), Cazalon (12), Badiane (7), Pellin (6), Niakaté (3), Moerman (2),Soliman (2), Marcario (1)

Dijon: 34 paniers (dont 8 sur 24 à 3 pts) sur 68 tirs - 9 LF sur 11 tentés - 32 rebonds - 18 passes décisives - 17 balles perdues - 25 fautes personnelles - 1 joueur éliminé: Lux (33)

Marqueurs: Mbaye (19), Ndoye (15), Lux (11), Rhalimi (11), Sciarra (11), Simon (8), Diabaté (5), Johnson (5)

La Chorale de Roanne, meilleure attaque de ProA, a confirmé son impressionnant potentiel offensif face à Dijon (98-85) pour s'ouvrir les portes des demi-finales. Roanne affrontera samedi (20h30) le vainqueur du match opposant Chalon et Villeurbanne en soirée. Face à une équipe de Dijon chamboulée ces derniers temps et amputée du Géorgien Vato Natsvlishvili, touché à une cuisse la veille, la Chorale roannaise a fait la course en tête, atteignant la pause à +9 points (48-39) et comptant jusqu'à seize points d'avance dans le sillage d'un Marc Salyers flamboyant. Coiffé façon iroquois, l'Américain a plané sur la rencontre (29 points, 13 rebonds, 33 d'évaluation) et confirmé son éclatante forme actuelle, lui qui a été élu il y a peu joueur du mois de janvier en ProA.

Et comme son compère Aaron Harper a lui aussi sorti un match impressionnant (23 points, 7 rebonds, 8 passes, 4 interceptions et 36 d'évaluation), la Chorale a pu s'appuyer sur une force de frappe saignante même si en face, Dijon a eu le mérite de ne jamais abdiquer. Mais alors que la JDA pouvait encore y croire à l'entame du dernier quart-temps (-9), la sortie pour cinq fautes de l'Américain TJ Lux (33) ruinait les derniers espoirs bourguignons.