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Superstars, suspense, dunks : Ce que l’on veut voir lors du All-Star week-end 2018

Antoine Pimmel

Mis à jour 17/02/2018 à 09:17 GMT+1

NBA - Comme le veut la tradition, la saison régulière marque une pause à la mi-février pour laisser place à la grande fête du All-Star week-end. Cette année, la caravane NBA débarque à Los Angeles avec plusieurs concours au programme. En attendant le grand match des étoiles dimanche soir. Zoom sur ce que l'on attend de cet événement majeur aux Etats-Unis.

Giannis Antetokounmpo All Star Game 2017

Crédit: Getty Images

Un match (enfin) compétitif entre les meilleurs joueurs du monde

Il y a dix-sept ans, Allen Iverson, Kobe Bryant, Vince Carter ou encore Stephon Marbury (!) nous offraient l’un des plus beaux All-Star Game de tous les temps. 2001, Washington DC. Un Iverson en pleine bourre – il a été MVP du match mais aussi surtout de la saison régulière cette année-là – menait la révolte de la Conférence Est dans le dernier quart temps. Un déficit de 19 pions effacés et une fin de match à suspense avec de la défense et un superbe duel entre A.I. et Kobe, deux des superstars les plus populaires de la ligue. Pour un score final digne d’une rencontre classique : 111-110 pour l’Est.
Les temps ont bien changé. S’il y a parfois eu du (faux) suspense lors des derniers All-Star Games, les rencontres sans aucune intensité où chaque équipe bat des records de points marqués, à peine établis l’année précédente, ont fini par lasser tout le monde. Et surtout les fans, à qui l’événement est dédié. Avec la surexposition médiatique, époque et réseaux sociaux obligent, et surtout le peur de se blesser, les stars NBA ne se foulent plus des masses. Pour ne pas dire pas du tout.
La ligue a donc modifié son format cette année. En espérant redonner de la gouache à un événement qui perd en intérêt tout en restant l’un des plus médiatisés de l’année. Les Conférences ont été abolies le temps d’une soirée. C’est comme au playground : deux capitaines qui choisissent leurs coéquipiers et c’est parti pour le duel. Avec en prime une motivation financière avec de l’argent offert à l’association caritative défendue par le vainqueur.
Pourvu que ça prenne. Parce qu’avec tous les talents présents sur le terrain, cela peut donner un pur match de basket. Les nostalgiques des années 90 peuvent se plaindre des associations de superstars pendant la saison régulière. Il n’empêche qu’il n’y a rarement eu autant de joueurs aussi doués qui dominent autant leur sujet : Stephen Curry, Kevin Durant, LeBron James, Giannis Antetokounmpo, Anthony Davis… Même les jeunes Karl-Anthony Towns et Joel Embiid. Du beau monde. Les actions spectaculaires, c’est bien cinq minutes. Mais le vrai spectacle, ce serait finalement qu’ils jouent vraiment au basket. Avec tout ce que ça implique : des dunks, oui, mais aussi des passes, du mouvement, au moins un peu de défense et surtout l’envie de gagner.
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Irving Davis All Star game 2017

Crédit: Getty Images

Les retrouvailles amicales des frères ennemis

Les hasards des sélections ont amené à la réunion, le temps d’un match, de Russell Westbrook et Kevin Durant. Mais aussi de LeBron James et Kyrie Irving. Tous unis sous la bannière du King. Des superstars qui ont longtemps cohabité avant de se séparer dans des conditions délicates. Autant d’histoires à écrire puis à raconter avec cet All-Star Game. Alors, oui, les deux relations sont différentes. Les câlins amicaux que se font James et Irving à chaque fois qu’ils se sont recroisés sur un parquet NBA, Kyrie portant désormais le maillot des Celtics, laissent penser qu’ils sont en de meilleurs termes que Durant et Westbrook.
C’est simple, KD et Westbrook ne s’étaient même pas adressé un seul regard l’an dernier. Ils avaient tout fait pour s’esquiver, au point où le meneur du Thunder était même allé s’échauffer tout seul d’un côté du parquet pendant que ses coéquipiers shootaient sur l’autre panneau. Le MVP n’a toujours pas vraiment digéré le départ de son ancien frère d’arme pour les Warriors. Celui qui enfile l’uniforme devient adversaire… dimanche, ils joueront ensemble. Des connexions entre LeBron et Irving, des alley-oops entre Westbrook et Durant, voilà qui peut raviver la passion des plus nostalgiques.

Un concours de dunks sans accessoires !

Si le Slam Dunk Contest était devenu aussi chiant – pardonnez-nous le terme – pendant quelques années, c’est d’abord parce que les participants manquaient cruellement de créativité. Plutôt que de se creuser la tête, ils ont simplement amené tous types d’accessoires, principalement dans un but commercial qui plus est. Sympa la publicité pour KIA quand Blake Griffin saute par-dessus une voiture. Sauf que le dunk en lui-même… Zach LaVine et Aaron Gordon ont redonné vie au concours en faisant tout le contraire. Ils ont creusé leurs méninges pour inventer des nouveaux dunks.
C’est ça, l’esprit du Slam Dunk. Un athlète, un panier et un ballon. Et un cerveau pour imaginer l’exploit le plus spectaculaire et le plus marquant possible. Espérons que Donovan Mitchell, Dennis Smith Jr, Victor Oladipo et Larry Nance Jr, dont le père a gagné le tout premier concours de dunks, seront à la hauteur de l’événement toujours très attendu.

Les grands qui ridiculisent les petits au Skills Challenge

Le Skills Challenge, concours d’agilité, parfois appelé concours des meneurs, a justement gagné en intérêt quand la NBA a proposé aux intérieurs d’y participer. Un léger changement de format logique vu l’évolution du jeu. Aujourd’hui, les basketteurs les plus longs ne se contentent pas de jouer des coudes sous le cercle. Ils savent tout faire. Même dribbler. DeMarcus Cousins est peut-être même plus à l’aise balle en main que plusieurs arrières…
Les grands restent même sur deux victoires de suite : Karl-Anthony Towns en 2016 et Kristaps Porzingis en 2017. Le Letton est blessé et ne pourra donc malheureusement pas défendre son titre. Mais on compte sur Joel Embiid pour rendre le concours amusant avec Lauri Markkanen, Al Horford et Andre Drummond pour défier Buddy Hield, Lou Williams, Spencer Dinwiddie et Jamal Murray.

Du suspense dans le concours à trois points

La NBA a invité de sacrées gâchettes à Los Angeles : le tenant du titre Eric Gordon, l’ancien lauréat Klay Thompson mais aussi Bradley Beal, Paul George, Kyle Lowry, Devin Booker, Tobias Harris et Wayne Ellington. Voilà qui promet de la ficelle à tout va. Mais si le shoot extérieur est un art noble, primordial dans la NBA d’aujourd’hui, ce concours a vraiment de l’intérêt quand deux (voire trois) joueurs rivalisent d’adresse sur le round final. Quand tout se joue sur les deux ou trois derniers tirs. Moment où la pression montera de plusieurs crans. C’est dans ces moments-là que les vrais tireurs d’élite se révèlent.
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Kyle Lowry All Star Game 2017

Crédit: Getty Images

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