:focal(1202x463:1204x461)/origin-imgresizer.eurosport.com/2020/04/21/2808920-57943428-2560-1440.png)
"Pour le moment, j’ai l’air un peu stupide. Si c’est toujours pareil après Noël, je reviendrai à l’ancienne carabine". Mi-décembre, Johannes Boe n'était pas tendre avec lui-même. Celui qui avait raccourci sa carabine pour changer sa position et stabiliser son tir debout n'a pas trouvé les bons réglages. Depuis la reprise, il a tiré à 40/50 dans l'exercice, soit un pourcent de moins que sa moyenne de la saison (80 contre 81). Une stagnation donc mais pas encore l'envie de revenir à l'ancienne carabine selon son entraîneur du tir, le Français Siegfried Mazet.
"Son choix est de persévérer", explique-t-il à Nordic Magazine qui précise que des "ajustements ont été effectués". Avec 54 points d'avance sur Sturla Holm Laegreid, pas encore assez régulier, le cadet de la fratrie Boe a de quoi voir venir. Mais ses problèmes au tir inquiètent. Lui en premier lieu. Et le cercle vicieux s'installe : "Johannes a voulu modifier un peu sa position. Il a commencé l’hiver avec des doutes et il les a confirmés… un peu sans raison. Il s’est mis dans la difficulté tout seul en se posant un tas de questions."
La France sur un nuage, Boe en mode arrosage : les meilleurs moments du relais mixte simple
L'absence de Martin Fourcade, son rival autant que son repère parti à la retraite, joue semble-t-il un rôle mental non négligeable dans l'approche du Norvégien obligé d'assumer à lui seul le statut de favori sur chaque course. "Je pense et je sais que sa position et son tir sont bons mais Johannes porte beaucoup d’attention à ses sensations. Malheureusement, il n’a pas celles qu’il aurait voulu avoir", précise encore Mazet à Nordic Magazine.
Boe n'a pas tremblé : revivez son tir debout parfait